Traitement médical des cancers épithéliaux de l'ovaire - 24/12/21
Résumé |
L'association chirurgie et chimiothérapie à base de sels de platine occupe une place majeure dans la prise en charge des cancers de l'ovaire. Les principales avancées thérapeutiques des dernières années ont porté sur les stratégies de maintenance dans les cancers de stade avancé. L'accès aux inhibiteurs de poly ADP-ribose polymérases (PARP) et au bévacizumab en maintenance dès la première ligne répond à une stratégie de personnalisation de la prise en charge ayant amélioré le pronostic des patientes éligibles à ces traitements. Ainsi, les inhibiteurs de PARP sont devenus incontournables en cas de déficit de la recombinaison homologue et en particulier en présence de mutation de BRCA. Dans la population sans déficit de la recombinaison homologue, la place des inhibiteurs de PARP, notamment par rapport au bévacizumab, demande cependant à être précisée. Les enjeux actuels sont orientés vers l'évaluation de la chimiosensibilité tumorale primaire, l'identification des mécanismes de résistance aux traitements et leur contournement au travers d'associations thérapeutiques innovantes, sans oublier la prise en charge des patientes aux tumeurs résistantes ou réfractaires aux sels de platine.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cancer, Ovaire, Chimiothérapie, Antiangiogéniques, Inhibiteurs de PARP, BRCA, Recombinaison homologue
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?