The impact of socioeconomic deprivation on congenital hand differences: A retrospective cohort study - 05/01/22
L'impact de la privation socio-économique sur les anomalies congénitales de la main: une étude de cohorte rétrospective
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Abstract |
Socioeconomic deprivation is an established risk factor for a range of adverse perinatal and infant outcomes. The primary aim of this study was to investigate any association between socioeconomic deprivation and the prevalence of Congenital Hand Differences (CHDs). This retrospective cross-sectional study was undertaken at a single tertiary referral center over a five year period (March 2015 to February 2020). The inclusion criterion was all patients referred for a review at a CHD clinic. As a measure of socioeconomic status, patients were assigned to a deprivation quintile using the Scottish Index of Multiple Deprivation (SIMD): quintile 1 indicates the most deprived area and quintile 5 indicates the least deprived area. CHDs were classified according to the Oberg-Manske-Tonkin (OMT) Classification. During the study period 259 patients were identified. The overall prevalence of CHD was 15 per 100,000 per year, mean referral age was 2.6 years (Standard Deviation: 4 years) and 135 patients (52%) were female. Areas of greater social deprivation had a significantly higher prevalence of CHD (22 per 100,000 per year in quintile 1 vs. 13 per 100,000 per year in quintile 5; p < 0.001), surgery (75% of patients in quintile 1 vs 43% of patients in quintile 5; p = 0.003), and younger referral age (1.5 years in quintile 1 vs 4.4 years in quintile 5; p = 0.003). This study has shown a greater CHD prevalence rate amongst patients from more socially deprived areas. In the most deprived group, the patient referral age was also significantly younger and surgical intervention rate was higher.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La privation socioéconomique est un facteur de risque établi pour une large gamme de résultats périnataux et infantiles défavorables. L’objectif principal de ce travail était d’étudier toute association entre la privation socio-économique et la prévalence des différences pathologies congénitales des mains (PCM). Cette étude transversale rétrospective a été entreprise dans un seul centre de référence tertiaire sur une période de cinq ans (de mars 2015 à février 2020). Le critère d’inclusion était tous les patients envoyés pour un examen dans une clinique de PCM. Pour mesurer le statut socio-économique, les patients ont été assignés à un quintile de privation en utilisant l’indice écossais de privation multiple (SIMD): le quintile 1 indique la zone la plus défavorisée et le quintile 5 indique la zone la moins défavorisée. Les PCM ont été classées selon la classification d’Oberg-Manske-Tonkin (OMT). Au cours de la période étudiée, 259 patients ont été identifiés. La prévalence globale de la PCM était de 15 pour 100 000 par an, l’âge moyen de référence était de 2,6 ans (écart-type: 4 ans) et 135 patients (52%) étaient des filles. Les zones de plus grande privation sociale présentaient une prévalence significativement plus élevée de PCM (22 pour 100 000 par an dans le quintile 1 contre 13 pour 100 000 par an dans le quintile 5; p < 0,001), de chirurgie (75% des patients dans le quintile 1 vs 43% des patients dans le quintile 5; p = 0,003) et d’âge de consultation plus jeune (1,5 ans dans le quintile 1 vs 4,4 ans dans le quintile 5; p = 0,003). Cette étude a montré un taux de prévalence des PCM plus élevé chez les patients des zones les plus défavorisées socialement. Dans le groupe le plus défavorisé, l’âge d’aiguillage du patient était également significativement plus jeune et le taux d’intervention chirurgicale était plus élevé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Congenital, Congenital hands, Social deprivation, Prevalence
Mots-clés : Congénital, Mains congénitales, Privation sociale, Prévalence
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?