Le temps allié inséparable et imperceptible, surtout dans sa dimension d’avenir, a toujours été une intrigue pour l’homme. De quel confort et de quel pouvoir ne jouirait pas qui pourrait connaître et gérer toutes les composantes : passé, présent et futur du temps ? La connaissance du futur apparaît comme dévolue à quelques privilégiés d’ordre divin, interdite à l’homme mais après laquelle il ne cesse de courir, cherchant ainsi à se rapprocher de Dieu au point d’oublier le passé, pire, de vivre, au mieux, le présent. Nous appesantissant sur le présent, nous essayons d’envisager les différentes facettes du complexe temps à travers des événements à l’échelle humaine, en relation avec la santé et le bien-être, sans pour autant oublier la relation de l’homme à l’univers. Cette approche, qui ne se situe pas dans un contexte de démonstration de causes et d’effets, fait plus resurgir des questions dont les réponses sont individuelles, propres à la personne, mais aussi tributaires de systèmes qui peuvent être envisagés de plus en plus complexes et excentriques. Nous aboutissons à la conclusion que vivre, pour une personne singulière et ne serait-ce qu’à son échelle sans plus de complexification, implique une forme ou une autre de prévision, de prédiction, de prévoyance et a fortiori au niveau de groupes sociaux plus ou moins élargis.

Time is a close friend to the human being, though unnoticeable, mostly when it comes to its component related to the future. Nevertheless, time is still a mystery to him. What will be the well being, the power, of the one who can know and manage all the components: past, present and forthcoming of time? A handful of beings, more godlike, attains the knowledge of the future that is forbidden to the mere human who keeps on running after it, therefore looking to reach God so much as to forget the past, and the worst to live the present time. Focusing on the present, we will try to envision the different views of the complex of time through human-scale events, in relation to health and well being, nevertheless discussing man's relationship with the universe. This way, we are not intended to prove any cause or effect, but to raise questions which answers depend on each person, according to him, however, could be part of systems that may be more and more complex and far away. We conclude that at the level of a single human being, considered as such, without any further complexification, to live means one or another form of forecast, prediction, foresight and for a stronger reason when it is about more or less enlarged social groups.