Human relationships and bonding reconfigure and reinvent themselves over time. For several decades, it has been interesting to note that both the digital dimension and the development of artificial intelligence have played a great evolutionary role in our relational society. There is an accessibility and intensification of social exchanges between internet users (published writings, photos, conversations, conferences… ). Although we access this interplanetary sharing of connection, despite everything the distancing and physical emotional social deprivation between several individuals belonging to a different household can bring significantly high suffering. Moreover, with the Covid-19 crisis, there has also been that fragility of our own personal doubt that will settle psychically in us: the uncertainty will be more intimate, more present and more distressing. If there is exposure to a potentially threatening stimulus as is the case with COVID-19, the exploration of positive or negative resources of survival and that of creativity (psychological capital) will emerge during this first increasedmajor confinement in order to bring non-negligible and bearable psychic responses to possible traumas and episodes of acute stress. However, the goal of this article is to propose a possible understanding of a resilience, thought and mobilized from a systemic approach: The relationship between the individual and his different systems of social, relational and existential belonging.

Les relations et les liens affectifs humains se reconfigurent et se réinventent au cours du temps. Depuis plusieurs décennies, il est intéressant de constater que la dimension numérique et le développement de l’intelligence artificielle jouent un grand rôle évolutif dans notre société relationnelle. Il existe une accessibilité et une intensification des échanges sociaux via internet entre internautes (des écrits, des photos, des conversations, des conférences…). Bien que nous accédions à ce partage interplanétaire de connexion, la distanciation et la privation sociale physique affective entre plusieurs individus appartenant à un foyer différent peuvent amener malgré tout une souffrance significativement élevée. De plus, avec la crise du Covid-19, il y a aussi cette fragilité du doute personnel qui est la nôtre qui va s’installer psychiquement en nous: l’incertitude sera plus intime, plus présente, plus angoissante. En cas d’une exposition à un stimulus potentiellement menaçant comme le cas du Covid-19, l’exploration des ressources positives ou négatives de survie et celle de créativité (capital psychologique) vont émerger au cours de ce premier confinement majoré afin d’apporter des réponses psychiques non négligeables face à d’éventuels traumatismes et épisodes de stress aigu. Toutefois, l’intérêt de cet article est de proposer une lecture d’une résilience pensée et mobilisée à partir d’une approche systémique : dans la relation entre l’individu et ses différents systèmes d’appartenance sociale, relationnelle et existentielle.