A law legalizing the farming of medical cannabis for the international market was passed in Lebanese parliament in April 2020. Thus, this makes Lebanon the first Arab country to legalize medical cannabis, a law which can hold potential public health consequences. The advocates of legalization of medical cannabis in society and in the media influence the public opinion. A community of Lebanese physicians was the first to be asked about this subject.

This study aims to assess a sample of physicians’ opinions, knowledge and experiences with medical and non-medical cannabis.

All physicians of every speciality working at the Hôtel Dieu de France-Beirut hospital (450) received by email a 33-question-online survey in French between November 2020 and December 2020. The survey was designed based on similar studies published outside of Lebanon.

Eighty-five Lebanese physicians responded to the survey and 80% of them supported the decriminalization of medical cannabis in Lebanon. But only 16% reported knowing the indications of medical cannabis, and only 24% stated that they have adequate knowledge of its secondary effects. Eighty-eight percent of them felt that they might be more comfortable discussing the option of medical cannabis if they had formal education on the subject.

Even though the majority of the sample who participated in this study seemed to approve the use of medical cannabis, they lacked the knowledge and confidence to do it. Therefore, this study highlights the need of physician training in the subject of medical cannabis. Future well-conducted university studies will produce evidence-based-guidelines for medical cannabis indications and side effects.

Une loi légalisant la culture du cannabis médical pour le marché international a été votée en avril 2020, rendant le Liban, le premier pays arabe à légaliser le cannabis médical. Même si cette loi n’est toujours pas appliquée, elle pourra avoir des conséquences sur la santé publique. Les partisans de la légalisation du cannabis médical dans la société et les médias poussent vers un changement de l’opinion publique concernant l’usage du cannabis. Les médecins libanais sont les premiers à être interrogés sur le sujet.

Face à cette situation, cette étude a pour but d’évaluer les attitudes, les connaissances et les expériences des médecins de toute spécialité pratiquant dans un hôpital universitaire au Liban concernant l’usage du cannabis médical et non médical.

Tous les médecins pratiquants à Hôtel-Dieu de France-Beyrouth ont reçu par email un questionnaire en français formé de 33 questions ayant pour but d’évaluer leurs opinions, leurs connaissances perçues, leurs expériences professionnelles et personnelles avec le cannabis médical et non médical.

Un total de 85 des médecins libanais pratiquant à Hôtel-Dieu de France Beyrouth a répondu au questionnaire. Au total, 80 % des répondeurs sont en faveur de la décriminalisation du cannabis médical au Liban. Mais seulement 16 % d’entre eux rapportent un niveau de connaissance adéquat des indications du cannabis médical et 24 % d’entre eux estiment connaître ses effets secondaires. La majorité des médecins de l’échantillon (88 %) se sentiront plus à l’aise de discuter l’option du cannabis médical s’ils avaient reçu une éducation formelle sur le sujet.

Même si la majorité des médecins de notre échantillon sont avec la légalisation du cannabis médical, il existe un manque de connaissance de cette population sur ce sujet. Notre étude met en évidence l’importance d’une formation des médecins libanais sur le cannabis médical. Plus d’études dans le futur permettront de poser les vraies indications du cannabis médical tout ayant recours à la médecine factuelle.