Suivi du transplanté hépatique - 01/01/98
Service du Pr Chapuis, hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris France
Résumé |
La transplantation hépatique (TH) est devenue une thérapeutique courante. La survie est actuellement de 80 % à 1 an et de 60-70 % à 5 ans.
Les complications précoces sont dominées par la dysfonction primaire du greffon, le rejet aigu, les infections, et les complications chirurgicales. Ces complications sont responsables des deux tiers des décès post-TH. Les patients reçoivent un traitement immunosuppresseur prophylactique comportant corticoïdes, un médicament anti-interleukine-2 (ciclosporine ou tacrolimus), et éventuellement l'azathioprine. Le traitement des rejets fait appel aux bolus de corticoïdes, puis, dans les formes corticorésistantes, à un anticorps antilymphocytaire ou au tacrolimus. Une surveillance étroite a lieu pendant cette période, afin de détecter précocement la survenue des complications. Elle comporte notamment des tests de la fonction hépatique et rénale, une échographie hépatique couplée à un doppler des vaisseaux, et la recherche d'infections.
Les complications tardives sont dominées par les complications liées au traitement immunosuppresseur (notamment infections et cancers), le rejet chronique et la récidive de la maladie initiale. L'amélioration des résultats en termes de survie permet actuellement de s'interroger sur la qualité de vie à long terme de ces patients, et sur les moyens d'améliorer leur réhabilitation.
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