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On the ecological scenario of the first hominin dispersal out of Africa - 23/01/22

Sur le scénario écologique de la première dispersion des hominines hors d’Afrique

Doi : 10.1016/j.anthro.2022.102998 
Paul Palmqvist a, , Guillermo Rodríguez-Gómez a, b, c , Borja Figueirido a , José Manuel García-Aguilar a , Juan Antonio Pérez-Claros a
a Departamento de Geología y Ecología, Universidad de Málaga, Campus Universitario de Teatinos, 29071 Málaga, Spain 
b Departamento de Geodinámica, Estratigrafía y Paleontología, Facultad de Ciencias Geológicas, Universidad Complutense de Madrid, C/José Antonio Novais 12, 28040 Madrid, Spain 
c Centro UCM-ISCIII de Evolución y Comportamiento Humanos, Avd/Monforte de Lemos, 5, Pabellón 14, 28029 Madrid, Spain 

Corresponding author.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Sunday 23 January 2022
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Abstract

The archaeopaleontological site of Dmanisi in Georgia, dated to ∼1.8 Ma, provides evidence on the first hominin dispersal out of Africa, while the sites of Barranco León and Fuente Nueva-3 in Spain, dated to ∼1.4 Ma, record the earliest hominin settlements in Europe. However, a number of issues related to the dispersal route, the climatic conditions and the ecological scenario of this dispersal event are subject to debate. In a recent paper in L’anthropologie, Agustí and Lordkipanidze, 2019 proposed an alternative scenario for the arrival of hominins in the Caucasus, which they conceived as a forest refugium area during the Early Pleistocene, and discarded that their dispersal coincided with that of other members of the Ethiopian and Asian faunas, like the sabertooth Megantereon whitei or the giant hyena Pachycrocuta brevirostris. Our review of these issues suggests that: (i) the elongated sabers and reduced postcanine teeth of African M. whitei limited the ability of this predator to process the prey carcass, which resulted in scavengeable resources for the Dmanisi hominins; (ii) the mass estimate in excess of 100kg obtained for the trochlear perimeter of the distal humerus of the hyena from Dmanisi shows that it can be confidently ascribed to the genus Pachycrocuta; (iii) the postcranial anatomy of the Dmanisi hominins was not advantageous for scavenging tree-stored prey; (iv) the laterally flattened upper canines of M. whitei could not withstand the loads that would result from climbing a prey carcass into a tree; (v) paleobotanical analyses suggest a temperate grassland ecosystem in Dmanisi, not dominant forest conditions, with enhanced aridity in the level of hominin occupation; (vi) similarly, the low frequency of arboreal pollen in the Levantine Corridor at ∼1.8 Ma points to more arid conditions than today in this area; (vii) many archaeopaleontological sites of the Rift Valley and its extension towards the Red Sea, the Levant and the Caucasus show evidence of tectonic, volcanic and/or hydrothermal events; and (viii) the delay of 400 ka in the arrival of hominins in Western Europe did not result from a lower availability of scavengeable resources.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Le site archéopaléontologique de Dmanisi en Géorgie, daté de ∼1,8 Ma, fournit des preuves de la première dispersion d’hominidés hors d’Afrique, tandis que les sites de Barranco León et de Fuente Nueva-3 en Espagne, datés de ∼1,4 Ma, témoignent des premières implantations en Europe. Cependant, un certain nombre de questions liées à l’itinéraire de dispersion, aux conditions climatiques et au scénario écologique de cet événement de dispersion sont sujettes à débat. Dans un article récent de L’anthropologie, Agustí et Lordkipanidze (2019) proposent un scénario alternatif pour l’arrivée des hominidés dans le Caucase, qu’ils conçoivent comme une zone forestière de refuge au Pléistocène inférieur, et écartent que leur dispersion soit liée à celle d’autres membres des faunes éthiopienne et asiatique, comme le Megantereon whitei à dents de sabre ou l’hyène géante Pachycrocuta brevirostris. Notre examen de ces questions le suggère : (i) les dents de sabres allongées et les dents postcanines réduites du M. whitei africain ont limité la capacité de ce prédateur à traiter la carcasse de sa proie, ce qui a permis aux hominidés de Dmanisi de disposer de ressources plus importantes ; (ii) l’estimation de la masse supérieure à 100kg obtenue pour le périmètre trochléaire de l’humérus distal de la hyène de Dmanisi montre qu’elle peut être attribuée avec certitude au genre Pachycrocuta ; (iii) l’anatomie post-crânienne des hominines de Dmanisi n’était pas avantageuse pour la récupération des proies stockées dans les arbres ; (iv) les canines supérieures allongées et latéralement aplaties de M. whitei ne pouvaient pas supporter les charges qui résulteraient de la montée d’une carcasse dans un arbre ; (v) les analyses paléobotaniques suggèrent un écosystème de prairie tempérée à Dmanisi, et non des conditions forestières dominantes, avec une aridité accrue du niveau d’occupation des hominines ; (vi) de même, la faible fréquence du pollen arboricole dans le corridor levantin à ∼1,8 Ma indique des conditions plus arides qu’aujourd’hui dans cette région ; (vii) de nombreux sites archéopaléontologiques de la vallée du Rift et de son extension vers la mer Rouge, le Levant et le Caucase montrent des preuves d’événements tectoniques, volcaniques et/ou hydrothermaux ; et (viii) le retard de 400 ka dans l’arrivée des hominines en Europe occidentale ne résulte pas d’une moindre disponibilité des ressources exploitables.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Orce, Dmanisi, Early Pleistocene, Hominins, Oldowan tools, Scavenging, Sabertooths

Mots clés : Orce, Dmanisi, Pléistocène inférieur, Hominines, Outils Olduvaïens, Balayage, Dents de sabre


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