Stimulation œsophagienne - 26/01/22
Résumé |
L'oreillette gauche peut être facilement stimulée à travers l'œsophage grâce à un courant d'intensité élevée. Initialement utilisée essentiellement à titre thérapeutique pour la réduction de tachycardies supraventriculaires et notamment du flutter auriculaire, la technique a été ensuite principalement utilisée à titre diagnostique. C'est la méthode de choix d'évaluation du syndrome de pré-excitation ventriculaire asymptomatique ou paucisymptomatique révélé par des symptômes atypiques, car l'électrophysiologie reste le seul moyen d'évaluation du pronostic. En effet, elle permet de détecter une forme potentiellement maligne de l'affection associant une conduction rapide dans le faisceau de Kent et un déclenchement de fibrillation auriculaire chez 10 % de ces patients. Il s'agit d'une méthode simple et fiable pour faire le diagnostic d'une tachycardie jonctionnelle paroxystique qui n'a pas pu être documentée, la sensibilité de la technique étant de plus de 90 %. Elle est maintenant concurrencée par les techniques d'enregistrement Holter de longue durée ou les moniteurs implantables cependant souvent difficiles à interpréter et peu utilisables chez les enfants. Il en est de même pour toute autre exploration de l'oreillette (fonction sinusale, tachycardie atriale). L'évaluation transœsophagienne est aussi concurrencée par le développement des cathétérismes en hospitalisation de jour et nécessite une expérience non disponible dans tous les centres d'électrophysiologie. L'examen qui a l'avantage d'être rapide et pratiqué en consultation reste un préalable à toute autre investigation, notamment endocavitaire, dans les pré-excitations ventriculaires, surtout chez l'enfant où le cathétérisme est difficile et nécessite une sédation complète.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Étude électrophysiologique, Stimulation transœsophagienne, Tachycardies jonctionnelles paroxystiques, Syndrome de Wolff-Parkinson-White
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