Sommeil de nuit perturbé dans la narcolepsie, de la plainte clinique aux marqueurs objectifs - 24/02/22
Résumé |
Objectif |
(1) Déterminer les variables cliniques, polysomnographiques (PSG) et biologiques associés à une plainte de sommeil de nuit perturbé (SNP) dans une large cohorte de patients atteints de Narcolepsie de type 1(NT1) non traités et traités, (2) évaluer l’effet des traitements sur le SNP et sa sévérité.
Méthodes |
Au total, 248 patients NT1 adultes consécutifs (145 non traités, 103 traités) ont été inclus et évalués de façon standardisée. Un sous-groupe de 51 patients non traité a été ré-évalué en condition traitée. Le SNP était évalué subjectivement par un item de la l’échelle de Sévérité de la Narcolepsie, et classé en 4 degrés de sévérité (absence, léger, modéré, sévère).
Résultats |
Le SNP était associé à une pathologie plus sévère, plus de cataplexies, d’hallucinations et de somnolence ; mais aussi plus de dépression et une moins bonne qualité de vie. Divers marqueurs PSG (sleep bouts, wake bouts, efficacité de sommeil) étaient associés au SNP. 55 % des patients amélioraient leur SNP après prise en charge.
Conclusion |
La plainte de SNP est fréquente dans la NT1, associée à la sévérité de la maladie, à plusieurs marqueurs PSG, et à la somnolence objective chez les patients traités et non traités. Le SNP s’améliore après traitement médicamenteux ; il devrait être évalué et pris en charge de façon systématique dans la NT1.
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Vol 19 - N° 1
P. 64 - mars 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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