La pollution génère des risques pour les vaisseaux, le cœur et finalement tous les organes, l’être humain dans son unicité. Les dégâts sont variables, nombreux et in fine la mort. Comment le médecin, les médecins vasculaires peuvent être impliqués pour combattre la pollution. Il faut d’emblée évoquer le plus important : l’écoresponsabilité, être écoresponsable. La Société française de radiologie a créé un nouveau groupe de travail sur l’écoresponsabilité. Cette initiative, menée par Hélène Vernhet-Kovacsik, responsable du service d’imagerie du CHU de Montpellier et présidente des JFR 2021, doit permettre de définir des conduites écoresponsables en matière de consommation de produits de contraste, de tri des déchets, de l’utilisation du numérique et des nouvelles technologies (en-radiologie-les-enjeux-sur-lecoresponsabilite-sont-reels/). La Société française de radiologie est en train de rédiger un livre blanc sur cette thématique, nous en parlerons le 18 mars prochain. Voici les différents points que nous développerons :

– instaurer ou perfectionner le tri sélectif ;

– informer les patients sur les médicaments non utilisés (19 000 tonnes/an) ;

– Diminution de la consommation électrique ;

– favoriser la consommation de fruits, légumes de saison, communication patient

– expliquer aux patients les effets de la pollution sur leurs vaisseaux ;

– recommander l’activité physique dans des sites non pollués etc. ;

– le développement durable en médecine doit faire partie de l’enseignement initial et de la formation continue ;

– l’éco-prescription pour les examens paracliniques et la vente des médicaments font partie de l’écoresponsabilité médicale.

L’empreinte carbone moyenne d’un français est de 10,8 tonnes de CO2 par an. Des changements de comportement et la réalisation de petits gestes au quotidien, à l’échelle individuelle, peuvent en permettre une diminution allant jusqu’à 45 %, ce qui est considérable. L’activité médicale doit s’impliquer dans cette démarche.