Valeur additionnelle de l’imagerie dans la prédiction du risque cardiovasculaire - 24/02/22
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Outre les facteurs de risque cardiovasculaire (CV) « conventionnels », des données individuelles peuvent également modifier le risque CV calculé : « les modificateurs de risque CV » (MRCV). Les MRCV doivent, simultanément, améliorer la mesure du risque, avoir un impact en termes de santé publique, être faisable en pratique, fournir l’information sur l’aggravation et l’amélioration du risque en fonction de sa valeur, fournir une preuve scientifique non déformée par des biais de publication. Dans les situations à risque faible ou très élevé, les MRCV sont peu susceptibles de modifier la gestion. Leur évaluation est pertinente si le risque CV est proche d’un seuil de décision. Le Score Calcique (CAC), peut modifier le risque CV et peut donc être envisagé chez les personnes dont le risque calculé est autour des seuils de décision. La disponibilité et la rentabilité du dépistage à grande échelle du score CAC doivent être considérées dans un contexte locorégional. Le score CAC ne fournit pas d’information sur la surcharge athéromateuse globale ou la gravité de la sténose et peut être faible, voire zéro chez les sujets d’âge moyen avec des plaques non calcifiées. L’angiographie par tomodensitométrie de contraste (ACTC) permet d’identifier les sténoses coronaires et prédit les événements cardiaques. Dans l’étude SCOT-HEART, les taux de décès coronariens ou d’infarctus du myocarde (IDM) à cinq ans ont été réduits lorsque l’ACTC a été utilisée chez des patients angineux stables. La réduction de l’IDM était similaire chez les patients souffrant de douleurs thoraciques non cardiaques. On ne sait pas si l’ACTC améliore la classification de risque ou ajoute de la valeur pronostique au Score CAC. L’utilisation de la mesure d’épaisseur intima-média (IMT) n’est pas recommandée en raison du manque de standardisation méthodologique et de preuve de sa valeur ajoutée dans le calcul du risque. L’évaluation de la plaque athéromateuse de l’artère carotide par ultrasonographie reclassifie probablement, aussi, le risque CV et peut être considérée comme un MRCV chez les sujets à risque intermédiaire lorsqu’un score CAC n’est pas réalisable. Les études suggèrent que la rigidité artérielle prédit le risque CV et améliore la classification des risques. Cependant, les difficultés de mesure et les biais de publication substantiels s’opposent à une utilisation généralisée. Par manque de preuve scientifique forte, l’échocardiographie n’est pas recommandée en tant que MRCV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Risque CV, Imagerie
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Vol 47 - N° S
P. S6-S7 - mars 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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