L’évaluation du risque cardiovasculaire et sa prise en charge sont fondamentales. Elles ont démontré qu’elles permettaient de réduire la mortalité CV au cours des 20 dernières années. Il existe aujourd’hui de nombreux outils : échelles de risque, marqueurs biologiques, scores combinant clinique-biologie voire imagerie. Ces scores couvrent tous les domaines ou presque (risque cardiovasculaire, probabilité d’avoir telle maladie, risque opératoire)… Si l’on prend l’exemple du diabète, il a fallu 20 ans pour démontrer que la réalisation systématique d’examens de dépistage (quelle que soit la technique), n’avait peu ou pas d’intérêt. Les mesures qui apportent un bénéfice sont la correction des FDR, et le ciblage des patients qui bénéficient d’exploration complémentaire. Le fait de calculer le risque permet ces deux interventions.