Le syndrome coronaire aigu, dont la prévalence est estimée à 300 000 cas par an en France, constitue une des principales urgences diagnostiques et thérapeutiques de la maladie athéromateuse.

En cas de douleur thoracique atypique et/ou sans de signe de gravité, l’angioscanner coronaire, aortique et pulmonaire devrait permettre aux urgentistes d’écarter rapidement et efficacement les diagnostics de maladie coronaire, d’embolie pulmonaire, de dissection aortique, ou d’autres affections thoraciques.

En cas de syndrome coronaire aigu avéré, en aval de la prise en charge thérapeutique immédiate, l’IRM cardiaque devrait permettre aux cardiologues de compléter efficacement les données de la coronarographie afin de dresser le bilan pronostic de la maladie coronaire — notamment par la recherche de viabilité — et de décider de la prise en charge ultérieure.

Dans le cas particulier de syndrome coronaire aigu avec coronarographie normale, l’IRM cardiaque distingue l’infarctus du myocarde de la myocardite ou du syndrome de Tako Tsubo.

Acute coronary syndrome, with an estimated prevalence of 300 000 cases annually in France, is one of the principal diagnostic and therapeutic emergencies in atheroma.

In cases of atypical chest pain, with or without signs of severity, coronary, aortic and pulmonary CT should allow emergency specialists to rule out rapidly diagnoses of coronary disease, pulmonary embolism, aortic dissection or other chest conditions.

Should acute coronary syndrome develop after immediate therapeutic management, a cardiac MRI will provide the cardiologist with the additional data necessary to assess the patientʼs prognosis — especially by assessing myocardial viability — and decide on subsequent management.

In cases of acute coronary syndrome with normal coronary angiography, cardiac MRI can distinguish myocardial infarction from myocarditis or from Tako Tsubo syndrome.