S'abonner

Desinsertion post-traumatique de la poulie du muscle oblique supérieur - 26/04/08

Doi : 10.1016/j.stomax.2007.08.003 

B. Laure [1],

S. Arsene [2],

M. Santallier [2],

J.-P. Cottier [3],

F. Sury [1],

D. Goga [1]

Voir les affiliations

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 4
Iconographies 5
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

L'examen ophtalmologique permet d'éliminer une plaie oculaire en cas de traumatisme orbitaire. Certaines lésions sont évidentes mais d'autres peuvent passer inaperçues. Nous rapportons un cas de traumatisme de la poulie du muscle oblique supérieur. Cette observation peu fréquente est illustrée par un scanner et une imagerie par résonance magnétique (IRM).

Observation

Un patient a reçu un crochet au niveau du canthus interne. La plaie a été suturée aux urgences. Trois jours plus tard, une diplopie oblique est apparue et à partir du 21e jour, des mouvements oculaires anormaux lors de la contraction du muscle frontal. Le patient a alors consulté. Un mois après le traumatisme, le bilan orthoptique confirmait la présence d'un syndrome de Brown acquis qui a fait alors suspecter une atteinte du muscle oblique supérieur. L'IRM orbitaire ne retrouvait plus la poulie du muscle oblique supérieur. Il existait un épaississement par rétraction de la portion postérieure du muscle et un aspect hypotrophique de la portion antérieure. Le scanner montrait une fracture du rebord orbitaire droit, passant par la fossette trochléaire. Une exploration chirurgicale a été réalisée.

Discussion

La poulie du muscle oblique supérieur est très antérieure et risque d'être atteinte en cas de plaie palpébrale interne. Le traumatisme direct de la poulie et ou du muscle oblique supérieur entraîne un syndrome de Brown acquis. Cette observation souligne l'importance de l'exploration chirurgicale des plaies de la région palpébrale supéro-interne ainsi que de l'IRM qui apporte la certitude diagnostique.

Summary

Introduction

Ophthalmologic examination may rule out an ocular wound in the event of orbital traumatism. Some lesions are obvious but others may not be detected. We report a case of superior oblique muscle trochlea trauma. This infrequent pathology is illustrated with a scanned imagery and magnetic resonance imaging (MRI).

Observation

The initial penetrating trauma was caused by a hook in the medial canthus. The wound was sutured in the emergency unit. Three days later, oblique diplopia developed. Three weeks later, abnormal ocular movements appeared when contracting the frontal muscle. The patient then decided to consult. One month after the traumatism, the orthoptic assessment confirmed the presence of an acquired Brown syndrome suggesting a lesion of the superior oblique muscle. Orbital MRI could not find the trochlea and revealed a thickening by retraction of the posterior portion of the muscle and a hypotrophic aspect of the anterior portion. A fracture of the right orbital edge was revealed by the scanner. Surgical exploration was performed.

Discussion

The trochlea is located very anteriorly and likely to be affected in the event of an internal palpebral wound. A direct traumatism of the pulley and/or the superior oblique muscle leads to an acquired Brown syndrome. This observation stresses the importance of surgical wound exploration for the supero-medial palpebral area as well as using MRI which allows proving the diagnosis.


Mots clés : Diplopie , Fracture orbitaire , Muscle oculomoteur

Keywords: Diplopia , Orbital fracture , Oculomotor muscle


Plan



© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 108 - N° 6

P. 551-554 - décembre 2007 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Sarcome alvéolaire de la langue : un cas pédiatrique
  • A. Marchac, A. Picard, J. Landman-Parker, M. Larroquet, M.-P. Vazquez, G. Franchi
| Article suivant Article suivant
  • Ostéonécrose maxillaire sous bisphosphonates et implants dentaires
  • C. Savoldelli, F. Le Page, J. Santini, G. Scortecci, G. Odin

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.