After the World Health Organisation (WHO) declared COVID-19 a global pandemic, various countries took preventive health measures to limit the spread of the coronavirus. The quality of life (QOL) of many populations was affected by lockdown and social distancing. The pandemic increased healthcare professionals’ workload and decreased doctors’ QOL. Our study aimed to evaluate the QOL of doctors in southern provinces of Morocco during the COVID-19 pandemic. In addition, the study compared QOL of the two genders at that time.

This was a cross-sectional and descriptive study. The sample included 257 doctors practicing in the southern provinces of Morocco. To assess QOL, we used the online self-administered WHOQOL-BREF questionnaire, which evaluates QOL in four domains: physical, mental, social and environmental. The cut-off between good and poor QOL was 60.

All doctors showed poor QOL in all domains. The mean scores and standard deviations for the physical, mental, social, and environmental domains were 57.88 ± 17.12, 57.09 ± 20.13, 55.57 ± 23.66 and 47.99 ± 17.34, respectively. Comparing the two genders, males had a higher QOL than females with a statistically significant difference (p-value ≤ 0.05) in all domains. Both men and women had poor QOL in the environmental domain (less than 60). Doctors who worked directly in the COVID-19 circuit had poorer QOL in all domains. Even with scores lower than 60, males working in COVID-19 circuit had better QOL compared to females, except in the social domain.

Southern Moroccan doctors’ QOL was reduced in all domains. All doctors working in COVID-19 circuit had poor QOL, and women's scores were even lower than those of men.

Après que l'Organisation mondiale de la santé a qualifié la COVID-19 de pandémie mondiale, plusieurs pays ont adopté des mesures préventives pour limiter la propagation du virus. La qualité de vie de plusieurs populations a été affectée par ces mesures, notamment par le confinement et la distanciation sociale. La pandémie a augmenté la charge de travail des professionnels de santé, ce qui pourrait avoir altéré la qualité de vie des médecins. L'objectif de notre travail était d’évaluer la qualité de vie des médecins exerçant dans les provinces du sud du Maroc durant la pandémie de COVID-19 et de comparer la qualité de vie entre les médecins hommes et les médecins femmes.

Etude transversale descriptive.

Nous avons inclus 257 médecins travaillant dans les provinces du sud du Maroc. Nous avons utilisé un questionnaire en ligne auto-administré via Google Forms. Pour évaluer la qualité de vie, nous avons utilisé le WHOQOL-Bref, un questionnaire qui évalue la qualité de vie dans quatre domaines : physique, mental, social et environnemental. Le score limite entre meilleure et mauvaise qualité de vie était fixé à 60.

Tous les médecins avaient une qualité de vie médiocre dans tous les domaines. Les scores moyens et les déviations standards dans les domaines physique, mental, social et environnemental étaient respectivement (57,88 ± 17,12), (57,09 ± 20,13), (55,57 ± 23,66) et (47,99 ± 17,34). En comparant les deux sexes, les hommes avaient une meilleure qualité de vie par rapport aux femmes dans tous les domaines, avec une différence statistiquement significative (p-value ≤ 0.05). Dans le domaine environnemental, les hommes et les femmes avaient une qualité de vie altérée (moins de 60). Les médecins qui travaillaient directement dans le circuit COVID-19 avaient une pauvre qualité de vie dans tous les domaines. Même si les hommes travaillant dans le circuit COVID-19 avaient des scores inferieurs à 60, ils avaient une qualité de vie meilleure que les femmes à l'exception du domaine social.

La qualité de vie des médecins exerçant dans les provinces du sud du Maroc était diminuée dans tous les domaines. Les médecins travaillant dans le circuit COVID-19 avaient une pauvre qualité de vie, et les scores des femmes étaient plus bas que ceux des hommes.