Pathologies toxiques et endocriniennes du muscle - 12/07/22
Résumé |
Les pathologies toxiques, médicamenteuses et endocriniennes du muscle sont fréquentes et souvent méconnues. Elles se manifestent sous forme de douleurs musculaires invalidantes qui cèdent le plus souvent à l'éviction du toxique, à l'arrêt du traitement inducteur ou au traitement de la cause endocrinienne. Elles peuvent, dans de rares cas, s'accompagner de rhabdomyolyse et mettre la vie de la personne en danger. Les traitements et les toxiques inducteurs sont de plus en plus nombreux avec l'apparition de nouvelles molécules et de nouvelles drogues. Ainsi, une liste exhaustive est difficile, mais cette hypothèse doit toujours être envisagée en cas d'atteinte musculaire. Pour mémoire, les myalgies toutes causes confondues représentent environ 10 à 25 % des motifs de consultation en rhumatologie et 50 % d'entre elles ont une cause organique. Leur dépistage est essentiellement orienté grâce à un interrogatoire très précis et fouillé, notamment pour les causes toxiques. Les causes endocriniennes sont essentiellement représentées par les dysthyroïdies, les plus connues, mais il ne faut pas négliger les autres telles les atteintes surrénaliennes, hypophysaires, parathyroïdiennes, etc. La physiopathologie de ces atteintes dépend bien sûr de l'élément déclencheur et les mécanismes fins sont de plus en plus connus. Ils impliquent des dysfonctionnements se répercutant sur le métabolisme de la cellule musculaire (exemple : atteinte des canaux calciques, etc.), mais peuvent s'y ajouter des dysfonctionnements impliquant d'autres organes (exemple : l'implication quelquefois d'anomalies de protéines hépatiques pour les myalgies sous statine).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Myopathies, Myalgies, Rhabdomyolyse, Toxiques, Médicaments, Iatrogénie, Endocrinopathies
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