Un Sommet du G7 et les Jeux du Québec ont eu lieu dans la région de la Capitale-Nationale en 2018-2019. Une vigie sanitaire rehaussée quotidienne a été déployée afin d'identifier un risque pour la santé publique et intervenir précocement.

Pour le Sommet du G7, une vigie de raisons de consultation et diagnostics des urgences, de raisons d'appel à Info-santé et des signalements de partenaires-clés a été conduite. Des données informatisées, analysées afin de détecter une augmentation dans le nombre de cas par rapport aux données historiques, ont majoritairement été utilisées. Lors des Jeux du Québec, une vigie de symptômes présentés par les athlètes, des raisons de consultations et des diagnostics posés à la centrale de santé ainsi que des raisons de transports ambulanciers a été faite. Des formulaires papiers étaient remplis par des collaborateurs au site et le nombre de cas a été suivi pour détecter une augmentation.

Lors du Sommet du G7, les données des urgences ont généré plusieurs alertes qui ont mené à deux enquêtes de santé publique sans qu'aucune intervention ne soit justifiée. Trois signalements de partenaires-clés ne nécessitant pas d'enquête ont été faits. Aucun risque pour la santé publique n'a été identifié. Quelques agrégats de symptômes grippaux ont été identifiés lors des Jeux du Québec. Aucun motif de consultation à la clinique médicale ou de transport ambulancier n'a été considéré comme un risque.

Des différences et des similarités sont identifiées entre les vigies rehaussées mises en œuvre lors de ces deux rassemblements de masse. La population à risque, les sources de données ainsi que le mode de collecte et d'analyse ont différés. Cependant, les risques identifiés, les entités surveillées, les délais, les objectifs et les résultats étaient similaires. Les deux expériences ont permis à la santé publique de développer de nouveaux partenariats.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.