Il existe de nombreux types histopathologiques de tumeurs de l'ovaire. Les tumeurs épithéliales sont les plus fréquentes et sont classées en fonction du type cellulaire (séreux, endométrioïde, mucineux, à cellules claires, transitionnel, séromucineux) et en fonction de leur degré de malignité (tumeurs bénignes, borderline et malignes=carcinomes). Une autre famille regroupe les tumeurs dérivant du stroma ovarien et des cordons sexuels. Les plus fréquentes sont le fibrome ovarien, bénin, et la tumeur de la granulosa adulte, maligne. Les tumeurs germinales, quant à elles, dérivent de l'ovocyte. Les tératomes matures sont de loin les plus fréquents ; il faut néanmoins ne pas méconnaître certaines tumeurs malignes comme le tératome transformé, le tératome immature, le dysgerminome et la tumeur vitelline. Il existe d'autres familles de tumeurs, mais les types tumoraux qu'elles comprennent sont beaucoup plus rares. Enfin, il ne faut pas oublier que l'ovaire est un site fréquent de métastases de tumeurs d'origine gynécologique ou non gynécologique, posant souvent pour le pathologiste des problèmes de diagnostic différentiel avec une tumeur primitive ovarienne. Nous décrivons ici les aspects macroscopiques et microscopiques des différentes tumeurs ovariennes, en détaillant les types les plus fréquents et en donnant les informations moléculaires les plus importantes ainsi que quelques données cliniques et pronostiques.