Hormonothérapie des cancers du sein en situations adjuvante, métastatique et néoadjuvante - 12/08/22
Résumé |
L'hormonothérapie est le premier traitement ciblé à avoir démontré son efficacité dans les cancers du sein exprimant les récepteurs aux estrogènes et à la progestérone. En situation adjuvante chez la patiente ménopausée, les antiaromatases sont plus efficaces que le tamoxifène, avec un profil de tolérance différent. L'efficacité des différents antiaromatases apparaît similaire. Pour les patientes non ménopausées, deux stratégies existent : le tamoxifène seul ou l'association d'un agoniste de la LH-RH (luteinizing hormone-releasing hormone) au tamoxifène ou à un antiaromatase, la deuxième option étant réservée aux patientes les plus à risque de rechute. La durée recommandée de ces traitements est de 5 à 10 ans. En situation métastatique, l'hormonothérapie (antiestrogène, antiaromatase, fulvestrant) est le plus souvent utilisée en association avec des thérapies ciblées : inhibiteurs de CDK4/6 (cyclin-dependent kinase), inhibiteur de mTOR (mammalian target of rapamycin) ou inhibiteur de PIK3 (phosphoïnositide 3-kinase) plus tardivement. Elle s'impose comme le traitement de référence des premières lignes métastatiques, en l'absence de crise viscérale. En situation néoadjuvante, la place de l'hormonothérapie est moins claire. Elle peut être proposée pendant 4 à 6 mois pour faciliter le geste opératoire et la préservation mammaire chez certaines patientes âgées dont la tumeur exprime fortement les récepteurs aux estrogènes, refusant ou n'étant pas éligible à une chimiothérapie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cancer du sein, Hormonothérapie, Ménopause, Inhibiteurs de l'aromatase, Antiestrogènes, Inhibiteurs de CDK4/6
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