Prise en charge des teignes : enquête auprès de médecins scolaires et de dermatologues franciliens - 29/04/08
T. Le Guyadec [1],
J. Le Guyadec [4],
V. Hervé [2],
C. Soler [2],
D. Che [3],
P. Schmoor [1],
G. Lanternier [1]
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Introduction |
Devant la variation des pratiques médicales en cas de teignes, nous avons voulu savoir si l'arrêté du 3 mai 1989 (éviction des malades et dépistage des sujets au contact) était appliqué.
Méthodes |
Une enquête par questionnaire a été réalisée auprès de 50 médecins de l'Éducation Nationale du département des Hauts-de-Seine et de 110 dermatologues franciliens.
Résultats |
L'éviction scolaire est en pratique très rarement proposée et ne se base pas sur le type de teigne. Le dépistage des sujets au contact est négligé, souvent uniquement familial et clinique (le prélèvement systématique est rare). L'enquête scolaire est rarement faite.
Discussion |
Malgré l'augmentation du nombre de cas de teignes anthropophiles en région parisienne, on observe un certain laissez-aller vis-à-vis de la loi. Ceci pourrait être reproché au médecin, en particulier en cas de teigne à Microsporum langeronii , très contagieuse dans les écoles maternelles.
Tinea capitis: sample surveys among school doctors and dermatologists in the Paris suburbs. |
Background |
Subsequent to detection of several cases of anthropophilic tinea capitis, we wanted to know whether the legal decree requiring eviction from school and an epidemiology survey in the children community or the family is implemented properly.
Methods |
Two sample surveys were carried out among 50 school doctors from the Hauts-de-Seine department and 110 dermatologists working the Paris suburbs.
Results |
Eviction from school was rare and not based on the type of dermatophytes (anthropophilic or zoophilic agent). Likewise, epidemiology survey was neglected, often being solely clinical for other family members. Systematic sampling in the children community or in the family was very exceptional.
Discussion |
Despite the rise in the number of cases of anthropophilic tinea capitis in Paris suburbs, the decree is not often implemented. Dermatologists would appear to be responsible for this situation, especially in case of M. langeronii , which is very contagious in nursery school.
Plan
© 2001 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 128 - N° 6-7
P. 725-727 - juillet 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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