Does identity disturbance contribute to inhibition in borderline personality? A preliminary report - 17/08/22
Les perturbations identitaires contribuent-elles aux processus d’inhibition dans le trouble de personnalité limite? Un rapport préliminaire
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Abstract |
A research protocol was developed to test a theoretical model regarding impulsivity in borderline personality (BP) disorder. It was hypothesized that the impact of identity disturbance of individuals with BP features on their response-inhibition functions could be explained by the disposition of their self-concept to increase the intensity of negative emotions. Participants with different levels of BP features were assigned to a self-description condition (N=29) that had the potential to manipulate the identity coherence, or a control condition (N=27) prior to a response inhibition task with high and low arousal emotional stimuli. We also explored the relationship between participants’ self-description and their performance on the inhibition task. The results showed a significant interaction between condition, level of BP features, valence, and stimulus intensity on commission errors. Post-hoc analysis did not reveal significant differences. In addition, a moderate correlation was found between a lesser differentiated description of the self and a higher mean of errors of commission. This preliminary study highlights the relevance of studying the relationship between the self-concept and inhibition regarding borderline impulsivity. The findings should be replicated with a larger sample and with individuals who meet the diagnostic criteria.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Afin de mieux comprendre l’impulsivité dans le trouble de personnalité limite (PL), un protocole de recherche a été développé afin de tester l’hypothèse selon laquelle les déficits d’inhibition pourraient être attribuables à la disposition du concept de soi à augmenter l’intensité des émotions négatives. Des participants présentant différents niveaux de traits de PL ont été soumis à - une épreuve de description de soi (n=29) ayant le potentiel de manipuler la cohérence identitaire ou une épreuve contrôle (n=27) - avant d’effectuer une tâche d’inhibition ayant des stimuli émotionnels d’intensité faible et élevée. Deuxièmement, la relation entre leur description de soi et leur performance à la tâche a été explorée. Les résultats indiquent une interaction significative entre la condition, le niveau de traits limite, la valence et l’intensité des stimuli avec la performance. L’analyse post-hoc n’a pas révélé de différences significatives. Une corrélation modérée a été retrouvée entre une description de soi peu différenciée et une moins bonne performance. Cette étude souligne la pertinence de s’intéresser à la relation entre le concept de soi et les fonctions d’inhibition. Il serait utile de la reproduire avec un échantillon plus large et des individus répondant aux critères de ce diagnostic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Borderline personality, Self-concept, Identity, Impulsivity, Response inhibition, Emotion
Mots clés : Personnalité limite, Concept de soi, Identité, Impulsivité, Inhibition de réponse, Emotion
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