This study aimed to investigate the changes in subjective and objective variables related to the overtraining syndrome and correlation between these variables during a full season of female soccer league.

Twelve female soccer players voluntarily participated in this study. In a longitudinal study design, cortisol concentrations and scores of the Société Française de Médicine du Sport questionnaire were measured at pre-, mid-, and post-season. In addition, resting heart rate, length of sleep and scores of Likert-type training logs including quality of sleep, tiredness sensation, training willingness, appetite, competitive willingness, and muscle soreness were recorded during seven consecutive days at pre-, mid-, and post-season.

The results showed a significant increase in cortisol levels from pre- to post-season (P=0.009). A significant increment was also seen in scores of the SFMS questionnaire from pre- to mid-season (P=0.009), mid- to post-season (P=0.0001), and pre- to post-season (P=0.0001). The SFMS-Q scores were 7.58, 10.8, and 21.08, at pre-, mid-, and post-season respectively. Likewise, the resting heart rate demonstrated a significant surge from pre- to mid-season (P=0.006), mid- to post-season (P=0.0001), and pre- to post-season (P=0.0001). Moreover, the scores of all the Likert-type training logs were significantly decreased from pre- to post-season (P<0.05).

These results indicate a shift towards overtraining syndrome on the training-overtraining continuum in female soccer players during a full season. Besides, these findings accentuate the importance of concomitant use of both subjective and objective measures of the overtraining syndrome and that a longitudinal approach is essential to gain an accurate estimation of athletes’ status in response to any alterations in the training load.

Le but de cette étude était d’étudier les variations ainsi que les corrélations de variables subjectives et objectives liées au surentraînement chez des footballeuses durant toute une saison sportive.

Durant cette étude longitudinale, nous avons mesuré les concentrations de cortisol et les scores du questionnaire de la Société française de médecine du sport (SFMS) chez douze footballeuses au début, à mi-parcours et à la fin de la saison sportive. Nous avons aussi mesuré durant sept jours consécutifs en début, mi- et fin de saison le rythme cardiaque au repos, la durée de sommeil, ainsi que des scores basés sur l’échelle de Likert à propos de la qualité du sommeil, de la sensation de fatigue, de la motivation à s’entraîner, de l’appétit, de l’esprit de compétitivité, et des courbatures musculaires.

Les résultats ont montrés une augmentation significative du cortisol entre le début et la fin de saison (p=0,009), ainsi qu’une augmentation des scores du questionnaire SFMS entre le début et la mi-saison (p=0,009), entre la mi- et la fin de saison (p=0,0001) ainsi qu’entre le début et la fin de saison (p=0,0001). Les scores SFMS-Q étaient respectivement égal à 7,58, 10,8 et 21,08 au début, milieu et fin de saison. De façon similaire, le rythme cardiaque au repos augmenta entre le début et la mi-saison (p=0,006), entre la mi- et la fin de saison (p=0,0001), et entre le début et la fin de saison (p=0,0001). De plus, tous les scores basés sur l’échelle de Likert ont diminués significativement entre le début et la fin de saison (p<0,05).

Ces résultats indiquent une variation de la réponse à l’entraînement en direction des syndromes de surentraînement au cours d’une saison sportive entière chez des footballeuses. Ces résultats démontrent la complémentarité des marqueurs objectifs et subjectifs des syndromes de surentraînements. Ces résultats soutiennent l’importance d’un design expérimental longitudinal pour estimer de façon précise les changements de réponse des athlètes face aux modifications de la charge d’entraînement.