Physiological profiles and training loads of international level male and female cross-country skiers and biathletes - 19/08/22
Profils physiologiques et charge d’entraînement des skieurs de fond et biathlètes femmes et hommes de haut niveau
Summary |
Objective |
The aim was to investigate physiological profiles of elite male and female cross-country skiers and biathletes in the context of their annual training load volumes and whether this explained differences in racing speeds.
Methods |
108 Russian athletes (International rank: 2–211) were divided into four groups (cross-country skiers and biathletes, males and females), matched for age. Fitness assessment included 33 anthropometrics, aerobic, anaerobic, strength, and gross-efficiency of upper-body and lower-body parameters. Training load volumes included 21 endurance, strength, power, sport-specific, and non-specific parameters averaged over 2014–2020.
Results |
Cross-country skiers significantly exceeded biathletes in strength (X±SD: 81±12 vs 45±12hours, P<0.001) and endurance training load volumes (779±42 vs 547±40hours, P<0.001). Cross-country skiers had higher: body mass index (23.0±3.3 vs 22.4±1.8,kg/m2, P=0.008); upper-body and running ventilation thresholds (50.1±7.9 vs 46.2±5.4, and 62.5±4.0 vs 60.5±6.7mL/min/kg, P<0.001), but equal V̇O2max and gross-efficiency. Male and female athletes had equal volumes of endurance and strength training loads, but females tended to have lower values of training intensity. Gender upper-body and lower-body differences were greater for aerobic and anaerobic power but smaller for strength.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
L’objectif de cette étude était d’explorer les profils physiologiques des skieurs de fond et biathlètes élite hommes et femmes en relation avec leur charge d’entraînement annuelle et de déterminer les paramètres permettant d’expliquer des différences dans les vitesses de course.
Méthode et matériel |
108 athlètes russes (2 à 211 dans le classement mondial) ont été répartis en 4 groupes (skieurs de fond et biathlètes, hommes et femmes), pondérés par l’âge moyen par groupe. L’évaluation de la condition physique incluait 33 paramètres du haut et du bas de corps comprenant des données anthropométriques, d’aérobie, d’anaérobie, de force et des coefficients d’efficacité de travail musculaire. La charge d’entraînement, établie sur une moyenne de 2014 à 2020, incluait 21 paramètres comprenant des données relatives à l’endurance, la force, la puissance, spécifiques ou non au sport pratiqué.
Résultats |
Les skieurs de fond avaient des volumes d’entraînement en force (X±: 81±12 vs 45±12heures, p<0,001) et en endurance (779±42 vs 547±40heures, p<0,001) supérieurs aux biathlètes.Chez les skieurs de fond l’indice de masse corporelle (23,0±3,3 vs 22,4±1,8,kg/m2, p=0,008), le seuil ventilatoire lors de travail du haut du corps et lors de la course à pied (50,1±7,9 vs 46,2±5,4, and 62,5±4,0 vs 60,5±6,7mL/min/kg, p<0,001), étaient supérieurs comparativement aux biathlètes mais le V̇O2max et le rendement étaient similaires. Les athlètes masculins et féminins ont eu la même charge d’entrainement en force et en endurance, excepté pour les athlètes féminins qui ont eu la tendance d’avoir moins d’intensité d’entrainement. Les différences liées au genre des paramètres du haut du corps et du bas du corps étaient plus importantes pour la puissance aérobie et anaérobie mais inférieures pour la force.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Athletes, Endurance training, Strength training, Gender, Sports performance
Mots clés : Athlètes, Entraînement d’endurance, Musculation, Sexe, Performance sportive
Plan
Vol 37 - N° 5-6
P. 490.e1-490.e10 - septembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?