Papillomavirus humains - 25/08/22
Résumé |
Les infections à papillomavirus humains (HPV) sont très fréquentes chez l'Homme. La persistance des HPV peut conduire au développement de cancers (col, anus, vulve, vagin, pénis, oropharynx). Plus de 200 génotypes d'HPV ont été décrits à ce jour et répartis en fonction de leur tropisme cutané ou muqueux. Parmi les HPV à tropisme muqueux, on distingue les HPV à bas risque oncogène (BR) des HPV à haut risque oncogène (HR). L'expression des protéines E6 et E7 des HPV-HR est à l'origine de la transformation cellulaire et de l'immortalisation des cellules infectées conduisant à l'apparition de lésions précancéreuses et de cancers. Depuis plus de 60 ans, le dépistage du cancer du col repose sur l'analyse cytopathologique de frottis cervico-utérins, pouvant être complétée par un test de détection des HPV-HR en cas de résultats avec atypies cellulaires (ASCUS). Les autorités de santé ont décidé en 2020 de remplacer le frottis en dépistage primaire par la réalisation d'un test HPV en première intention chez les femmes de 30 à 65 ans. Le choix d'un test répondant à des critères stricts de validation est essentiel à l'efficacité de ce dépistage. La prévention de ces infections repose sur l'utilisation d'un vaccin composé de pseudoparticules virales ciblant les HPV-HR les plus fréquents.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Papillomavirus humains, HPV, Cancer du col de l'utérus, Dépistage, Condylomes, Vaccin
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