Natural forests are characterised by a high level of both spatial and temporal heterogeneity. The major processes involved in the creation and maintenance of forest heterogeneity in temperate climates are small-sized canopy disturbances. The resulting openings also modify the growth conditions for the remaining trees. The analysis of tree growth responses using dendrochronological techniques allows the reconstruction of the time sequence of the disturbances. The radial growth analysis is coupled here with both a spatial analysis and a demographic analysis of the forest structure. The age classes are temporally organised in cohorts and spatially distributed in spatial aggregates. The analysis of the most documented disturbance event allowed us to determine the size of the disturbance response patch (between 0.036 and 0.073 ha) and the duration of the disturbance (six years). We considered that this small-scale disturbance event may have been caused by the fall of a single tree and has freed the surrounding trees of its competition. To cite this article: C. Rathgeber, P. Roche, C. R. Biologies 326 (2003).

Les forêts naturelles sont caractérisées par un haut niveau d'hétérogénéité, à la fois spatiale et temporelle. Cette hétérogénéité est principalement crée et maintenue par des perturbations de petites tailles qui créent des ouvertures dans la canopée. Ces ouvertures modifient les conditions de croissance des arbres alentour. L'analyse de la croissance de ces arbres permet de reconstruire la séquence temporelle des perturbations. L'analyse de la croissance radiale est de plus couplée ici avec des analyses spatiales et une analyse démographique de la structure du peuplement. Les classes d'âges sont temporellement organisées en cohortes et spatialement distribuées en agrégats. L'analyse de la perturbation la mieux documentée nous a permis de déterminer la taille de la tache de perturbation (entre 0,035 et 0,073 ha) ainsi que la durée de l'événement (six années). Nous pensons que cette perturbation de petite échelle aurait été provoquée par la chute d'un seul arbre, libérant les arbres environnant de sa compétition. Pour citer cet article : C. Rathgeber, P. Roche, C. R. Biologies 326 (2003).