Infections génitales hautes - 02/09/22


Article en cours de réactualisation
Résumé |
Une infection génitale haute (IGH) doit être évoquée devant une douleur pelvienne spontanée associée à une douleur utérine ou annexielle provoquée à l'examen gynécologique. Un examen gynécologique avec mise en place d'un spéculum est recommandé de façon à pratiquer des prélèvements de l'endocol pour obtenir un diagnostic microbiologique. L'échographie pelvienne permet d'éliminer une complication de type abcès tubo-ovarien (ATO). Le schéma antibiotique de première intention des IGH non compliquées est la ceftriaxone 1 g, une fois, par voie intramusculaire ou intraveineuse, associée à la doxycycline 100mg deux fois par jour et au métronidazole 500mg deux fois par jour par voie orale pendant 10 jours. Le schéma antibiotique de première intention des IGH compliquées est la ceftriaxone 1 à 2 g par jour par voie intraveineuse jusqu'à l'amélioration clinique, associée à la doxycycline 100mg deux fois par jour, par voie intraveineuse ou orale, et au métronidazole 500mg trois fois par jour, par voie intraveineuse ou orale, pendant 14 jours au total. Les ATO de plus de 3cm doivent être drainés par radiologie interventionnelle ou cœlioscopie. Un suivi est nécessaire chez les femmes atteintes d'infections sexuellement transmissibles (IST). L'usage des préservatifs est conseillé tant que perdurent les risques d'IST, mais l'insertion d'un dispositif intra-utérin (DIU) est possible dans le cas inverse. Un prélèvement vaginal microbiologique est recommandé 3 à 6 mois après une IGH, avant l'insertion d'un DIU, à l'occasion d'une demande d'interruption volontaire de grossesse ou de la réalisation d'une hystérosalpingographie. Il est préférable d'administrer une antibiothérapie ciblée sur la bactérie dépistée plutôt que de recourir à une antibioprophylaxie systématique dans ces situations. Au total, les IGH sont prises en charge par des examens paracliniques reproductibles et une triple antibiothérapie adaptée aux IST et au microbiote vaginal.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Infections génitales hautes, Prélèvements bactériologiques, Antibiothérapie
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