Évaluer la relation entre le cortisol de base et l’incrément et de valider un Cut-Off à ce dernier qui permettrait de prédire l’IS.

étude prospective colligeant 81patients atteints de troubles hypothalamo-hypophysaires chez qui un test d’hypoglycémie insulinique (THI) a été réalisé avec mesure du cortisol sérique. Nous avons divisé notre population, groupe1(G1) : Insuffisance surrénale (pic Cortisol<200ng/mL) et Groupe2(G2) : réponse normale (Pic Cortisol>200ng/mL). Les mesures ont eu lieu à 0,10,20,30,45 et 60minutes après la stimulation.

Le nadir glycémique moyen était de1,70±0,34mmol/L et a été retrouvé le plus fréquemment pendant la 30^e minute(p<10⁻³). La moyenne du cortisol de base était de 95,40±47,08ng/mL avec un pic de 179,75±79,005ng/mL(60^e minute, p<10⁻³). Après le THI,54,3 %des patients ont eu un pic de cortisol<200ng/mL et ont été classés en G1. Le pic moyen de cortisol chez les sujets du G1 était de 122,84±47,03ng/mL significativement plus bas que le pic moyen du G2 de 247,43±50,61ng/mL(p<10⁻³). Le cortisol basal était significativement plus faible dans le G1 avec72,68±33,13ng/mL que dans le G2 avec 122,43±47,26ng/mL(p<10⁻³). L’incrément moyen du cortisol dans G1 était de 50,61±30,34ng/mL significativement plus bas que l’incrément de G2 122,02±51,40ng/mL(p<10⁻³). La proportion la plus élevée de patients classés correctement (84,04 %) évaluée par l’analyse de la courbe ROC a été obtenue pour un cut-off d’incrément de cortisol de 87ng/ml (sensibilité 85 %, spécificité84 %)

Notre étude confirme l’interdépendance de la concentration basale de cortisol, du pic et de l’incrément de cortisol. Nos résultats ont permis de déterminer un cut-off d’incrément de cortisol de 87ng/ml, qui pourrait prédire l’IS avec une concordance de 84,04 %.