Syndrome des ovaires polykystiques et hyperprolactinémie - 25/09/22
Résumé |
La découverte concomitante d’une hyperprolactinémie et d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) n’est pas rare au cours d’un bilan gynéco-endocrinien pour troubles du cycle. L’objectif de cette étude est d’évaluer le taux de prolactine chez les patientes suivies pour SOPK et connaître la prévalence de l’hyperprolactinémie chez ce groupe de patientes.
Patientes et méthodes |
Étude descriptive rétrospective à propos de 56 femmes hospitalisées au service d’endocrinologie du CHU Hassan II de Fès pour SOPK sur une durée de 06 ans allant du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2021. L’hyperprolactinémie est définie par un taux supérieur à 25ng/ml.
Résultats |
L’âge moyen était de 24,2 ans±7,8 ans. Des troubles du cycle à type d‘aménorrhée secondaire ou de spanioménorrhée étaient notés chez 46 patientes soit 82,1 % des cas. La testostéronémie était supérieure à 0,6ng/ml chez 26,7 % des patients avec une moyenne de 0,84ng/ml. L’échographie pelvienne était en faveur d’OPK dans 76,8 % des cas. Les critères diagnostics de Rotterdam étaient réunis chez 55,3 % des patientes. Le taux de prolactine était élevé chez 20 patientes, soit chez 35,7 % avec des valeurs allant de 24ng/ml à 79ng/ml. Le diagnostic d’OPK a été retenu après avoir éliminé les autres causes d’hyperprolactinémie.
Conclusion |
Il n’est pas exceptionnel de retrouver une hyperprolactinémie associée au tableau clinique, biologique et échographique de SOPK mais il s’agirait vraisemblablement d’une association fortuite vu que jusqu’à présent il n’existe aucune preuve montrant un lien physiopathologique entre ces deux entités.
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Vol 83 - N° 5
P. 352-353 - octobre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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