Une bonne course rotulienne est nécessaire pour que le résultat fonctionnel d’une prothèse totale de genou (PTG) soit satisfaisant. Elle dépend de nombreux facteurs. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs principaux qui impactent la course patellaire et de savoir comment les maîtriser pour obtenir une course patellaire optimale : le dessin de la trochlée prothétique, plus ou moins favorable (« patella friendly ») : elle doit être évaluée précisément et il faut choisir une prothèse ayant une trochlée favorable ; le dessin de la pièce patellaire ; le type d’implant tibial utilisé ; la voie d’abord et la gestion des structures anatomiques péri-patellaires incluant d’éventuels gestes de libération latérale ; les coupes fémorales (distale et postérieures) qui conditionnent l’alignement fémoro-tibial, la rotation de l’implant fémoral et la hauteur patellaire ; la rotation de l’implant tibial par rapport à la tubérosité tibiale antérieure ; les caractéristiques de la coupe patellaire, en cas de resurfaçage. En cas d’instabilité ou de mauvaise course patellaire, et en l’absence de malposition prothétique, 2 principales techniques chirurgicales ont été décrites : la reconstruction du MPFL et la médialisation de la tubérosité tibiale antérieure. Elles doivent être associées à la correction des autres facteurs (dessin de la trochlée prothétique, coupes fémorales distales et postérieures, positionnement de l’implant tibial, forme et position de la pièce patellaire, etc.) , essentiels pour obtenir une course patellaire optimale.