Clinical profile of schizophrenia comorbid with obsessive-compulsive symptoms: A comparative study - 14/10/22
Le profil clinique de la schizophrénie en comorbidité avec les symptômes obsessionnels compulsifs : une étude comparative
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Abstract |
Objective |
Describe and compare the clinical profile of schizophrenic patients with and without obsessive-compulsive symptoms and obsessive-compulsive disorder (OCD) patients.
Methods |
A descriptive and analytical cross-sectional study was carried out at the psychiatry department of Hassan II University Hospital in Fez over 12 months to compare three groups of patients: “schizo-obsessive” (n=32), “schizophrenia” (n=34), and “OCD” (n=46). All participants (n=112) were assessed using the mini-international neuropsychiatric interview (MINI), the Yale-Brown obsessive-compulsive scale (Y-BOCS), the Brown assessment of beliefs scale (BABS), the Hamilton anxiety rating scale (HAM-A), the Beck's depression inventory (BDI-II), the positive and negative syndrome scale (PANSS), and the clinical global impressions–severity scale (CGI-S).
Results |
The “schizo-obsessive” group differed from the “schizophrenia” group in: more severe psychotic symptoms (mean=64.16±17.049, P<0.001), higher anxiety (mean=8.87±5,655, P<0.001) and depression (mean=7.50±5.989, P<0.001) scores, more prevalent suicide attempts (46.9%), higher illness severity score (mean=5.13±1.157, P=0.02), and more professional disinsertion (78.1%). The “schizo-obsessive” group (mean= 14.47±3.388) had significantly poor insight (P<0.001) compared to the “OCD” group (mean= 8.35±4.542). There were similarities in the obsessive and compulsive themes between the “schizo-obsessive” and the “OCD” groups, with no significant difference of severity (P=0.26).
Conclusion |
A careful assessment of obsessive symptomatology is essential in schizophrenia for better patient management and prognosis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
L’objectif de cette étude était de décrire et comparer le profil clinique des patients schizophrènes avec ou sans symptômes obsessionnels compulsifs et des patients ayant un trouble obsessionnel compulsif (TOC).
Méthodes |
Une étude transversale descriptive et analytique a été réalisée au service de psychiatrie du CHU Hassan II de Fès sur une période de 12 mois pour comparer trois groupes de patients : « schizo-obsessionnel » (n=32), « schizophrénie » (n=34), et « TOC » (n=46). Tous les patients (n=112) étaient évalués par l’entretien diagnostique structuré « MINI », l’échelle d’obsession-compulsion de Yale-Brown (Y-BOCS), l’échelle d’évaluation des croyances (BABS), l’échelle d’anxiété d’Hamilton (HAM-A), l’inventaire de dépression de Beck (BDI-II), l’échelle des symptômes positifs et négatifs (PANSS), et l’échelle de sévérité de la maladie (CGI-S).
Résultats |
L’âge moyen était 36,33±11,95 ans dans le groupe « TOC », 30±8,13 ans dans le groupe « schizo-obsessionnel », et 32,26±9,928 ans dans le groupe « schizophrénie ». La plupart des participants étaient des hommes dans les groupes « schizo-obsessionnel » (75 %, sexe ratio H/F=3) et « schizophrénie » (76,4 %, sexe ratio H/F= 3,25). D’autre part, les femmes étaient majoritaires dans le groupe « TOC » (58,6 %, sex-ratio H/F=0,7). Les antécédents familiaux de troubles psychiatriques étaient plus retrouvés dans les groupes « TOC » (n=23, 50 %) » et « schizo-obsessionnel » (n=19, 59,4 %) que dans le groupe « schizophrénie » (n=5, 14,7 %). La schizophrénie et le TOC étaient les antécédents familiaux les plus fréquents dans les groupes « TOC » (n=18, 39,2) et « schizo-obsessionnel » (n=17,53,1 %), alors qu’aucun patient n’avait des antécédents familiaux de TOC dans le groupe « schizophrénie ». Le groupe « schizo-obsessionnel » diffère du groupe « schizophrénie » en présentant : des symptômes psychotiques significativement plus sévères (moyenne=64,16±17,049, p<0,001), des scores d’anxiété (moyenne=8,87±5,655, p<0,001) et de dépression (moyenne=7,50±5,989, p<0,001) significativement plus élevés, des tentatives de suicide plus nombreuses (46,9 %), un score de gravité de la maladie plus élevé (moyenne=5,13±1,157, p=0,02), et plus de désinsertion professionnelle (78,1 %). Le groupe « schizo-obsessionnel » (moyenne=14,47±3,388) avait un insight significativement pauvre (p<0,001) par rapport au groupe « TOC » (moyenne= 8,35±4,542). Il y avait des similitudes dans les thèmes obsessionnels et compulsifs entre les groupes « schizo-obsessionnel » et « TOC », sans différence significative de sévérité (p=0,26).
Conclusion |
Une évaluation minutieuse de la symptomatologie obsessionnelle est nécessaire dans la schizophrénie pour une meilleure prise en charge et un meilleur pronostic du patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Schizophrenia, Obsessive behavior, Compulsive behavior, Obsessive-compulsive disorder, Comorbidity
Mots clés : Schizophrénie, Comportement obsessionnel, Comportement compulsif, Trouble obsessionnel compulsif, Comorbidité
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