House dust mites (HDM) are one of the major causes of allergic asthma and rhinitis in France. Under temperate climate, the two main species involved are Dermatophagoides pteronyssinus (Dp) and D. farinae (Df). Determination of immunoglobulin (Ig) E to whole Df and Dp extracts is widely used for perennial respiratory allergy diagnosis Few studies have addressed the compared analytical and clinical performance of the two extracts, and the advantage of testing both extracts rather than a single one. Our purpose is to identify whether only one IgE sensitization is enough.

We collected and analysed 3809 results of specific IgE to Dp and Df, from 4 distinct laboratories. Results were obtained from 2011 to 2021 using ImmunoCAP platform (Thermo Fisher Scientific, Uppsala, Sweden).

The overall sex-ratio M/F was 0.85. IgE to Dp and Df were concordant in 95.7% of cases, with 39.4% and 56.3% with negative and positive agreement, respectively. Sensitization to Dp (but not Df) were observed in 108 cases (2.8%) whereas sensitization to Df (but not Dp) were in 56 cases (1.5%). IgE to Dp and Df were positivity class agreement in 67.2%, and there was one IgE class-level difference in 30.2% (in those, IgE to Dp were higher than Df in 70.8%). Specific IgE to Df and Dp were highly correlated (r=0.98; p=<10⁻⁴).

Assessing specific IgE to both Dp and Df in routine in vitro diagnosis procedures does not bring advantage over assessing a single extract. Data presented here suggest that measuring IgE to Dp alone is sufficient as a first step for in vitro investigation of HDM sensitization.

Les acariens domestiques sont l’une des principales causes de rhinite ou d’asthme allergique en France, avec les deux principales espèces retrouvées: Dermatophagoides pteronyssinus (Dp) et D. farinae (Df). Devant une suspicion d’allergie respiratoire perannuelle, la recherche d’Immunoglobulines (Ig) E spécifiques sériques contre des extraits de Dp et Df est couramment réalisée. Cependant, peu d’études ont comparé les performances analytiques et cliniques des 2 extraits pour la recherche d’IgE spécifiques. L’objectif de notre étude est de déterminer si un seul des extraits est suffisant pour le diagnostic.

Nous avons réalisé une analyse rétrospective de 3809 résultats d’IgE spécifiques vis-à-vis de Dp et Df, provenant de 4 laboratoires distincts. Les dosages avaient été réalisés entre 2011 et 2021 par la méthode ImmunoCAP (Thermo Fisher Scientific, Uppsala, Suède).

Le sex-ratio global F/H est de 0,85. Les IgE spécifiques de Dp et Df sont concordants dans 95,7 % des cas, avec 39,4 % de résultats doubles négatifs (soit 1499 échantillons) et 56,3 % de résultats doubles positifs (soit 2146). La sensibilisation à Dp (mais pas à Df) a été observée dans 108 cas (2,8 %) alors que la sensibilisation à Df (mais pas à Dp) a été observée dans 56 cas (1,5 %). On retrouve une concordance de la classe d’IgE dans 67,2 % des cas et un écart d’une classe dans 30,2 % des cas (dont 70,8 % de cas avec un niveau d’IgE Dp supérieur à Df). Les niveaux d’IgE vis-à-vis de Dp et de Df sont fortement corrélés (r=0,98; p=<10⁻⁴).

La recherche d’IgE spécifiques vis-à-vis de Dp et Df ne présente pas d’avantage en pratique clinique par rapport à l’évaluation d’un seul extrait. Notre étude tend à montrer que l’utilisation d’un extrait de Dp semble suffisant pour la recherche d’une sensibilisation aux acariens domestiques.