The aim of this article is twofold: to present the sociodemographic profiles of people who inject drugs (PWID) in Togo and to assess the prevalence of health risks (sexually transmitted infections [STIs], the hepatitis C virus, and HIV), the problems linked to drug injection, and the factors characterizing PWIDs.

Using a questionnaire, this cross-sectional descriptive study was conducted on 384 PWIDs in Togo. The questionnaire focused on sociodemographic characteristics, consumption history, and known health problems and risks. Snowball sampling allowed for data collection in all regions of the country.

In the sampling, the results revealed prevalence of 17% for STIs and 53% for the hepatitis C virus. The onset of medical problems and STI signs was significantly triggered when the person was female, over 25 years of age, polygamous, not attending school, unemployed, and had been using drugs for more than five years. Moreover, reused injection equipment was shown to be associated with the high STI prevalence.

Drug injection is dangerous and results in numerous health problems. This study shows that PWID vulnerability of stems from specific characteristics, such as being uneducated, single, unemployed, bereft of parents, and having a low monthly income. Additional research is required to further investigate the health risks associated with drug injection in view of providing PWIDs with comprehensive care.

L'objectif de cet article est double : décrire les profils sociodémographiques et évaluer la prévalence des risques sanitaires (IST, VHC, VIH) et de leurs facteurs associés, chez les personnes qui s'injectent des drogues (UDIs) au Togo.

À partir d'un questionnaire, l’étude descriptive et transversale a été réalisée auprès d'une population de 384 usagers de drogues injectables au Togo. Il a porté sur les caractéristiques sociodémographiques, l'historique des consommations et les problèmes et risques sanitaires connus. L'échantillonnage a permis la collecte de données dans toutes les régions du pays.

Les résultats ont montré une prévalence de 17 % pour les IST et de 53 % pour le VHC. L'apparition de problèmes médicaux et de signes d'IST est significativement élevée lorsque la personne est de sexe féminin, âgée de plus de 25 ans, polygame, non scolarisée, sans profession et avec plus de 5 ans de consommation de drogues. En outre, il a été démontré que la réutilisation du matériel d'injection est significativement associée aussi à l'apparition élevée d'IST.

L'injection de drogues comporte beaucoup de dangers et de problèmes de santé. Elle a montré que la vulnérabilité des UDIs provient de caractéristiques particulières (non éduqué, célibataire, chômeur, orphelin, avec un faible revenu mensuel). Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour approfondir les risques sanitaires liés à l'injection de drogues et pour initier de véritables efforts de prise en charge globale des UDIs.