Allergy and fertility problems are important issues. Hormonal status can influence the expression of atopic diseases.

The aim of this study was to assess a connection between sensitization to aeroallergens and the menstruation cycle in infertile women.

Eighty two women (age range 24–42years, mean age 32.5), treated for difficulties with conception were selected. A detailed history was taken from all patients, including history of allergic diseases. They were physically examined, including gynaecological assessment. All women had skin prick tests with the most important inhalatory allergens (HAL allergy, Leiden, Netherlands).

Positive skin prick tests (SPT) to at least one allergen were observed in 33 patients (40.24%). Grass and rye were the most common sensitizing allergen (22% each), followed by mugwort (19.5%), and house dust mites (14.6%). Correlations between positive SPT and the menstrual cycle were analyzed. The age at the time of the first period is associated with positive SPT for mugwort (P<0.05). OR is 0.638, therefore each year of delay of the first period reduced the risk by 36.2%. Length of the cycle is associated with positivity SPT to Dermatophagoides farinae (P<0.05). OR is 1.133, therefore each additional day of the cycle increased the risk by 13.3%.

In this study on women treated for infertility, the global rate of sensitization to pneumallergens is 40%. A statistically significant relationship was found between the early onset of menarche and mugwort sensitization; the length of the cycle and sensitization to Dermatophagoides farinae.

Les allergies et les problèmes relatifs à la fertilité sont une question importante. Certaines évidences suggèrent que ces deux conditions peuvent coexister.

L’objectif de la présente étude est d’évaluer le lien entre l’atopie et le cycle menstruel des femmes infertiles.

Quatre-vingt-deux femmes (tranche d’âge 24–42ans, âge moyen 32,5ans), soignées pour infertilité, ont été recrutées. Un historique détaillé a été collecté auprès de toutes les patientes, y compris les antécédents de leurs maladies allergiques. Elles ont été examinées physiquement et également sur le plan gynécologique. Toutes les femmes ont subi un test cutanés (skin prick tests, SPT) avec les allergènes inhalés les plus importants en utilisant l’ensemble « HAL allergy » (Leyde, Hollande).

Trente-trois patientes (40,24 %) ont été testées positives à au moins un allergène. Les graminées étaient les allergènes sensibilisants les plus courants (22 % chacun), suivis de l’armoise (19,5 %) et des acariens (14,6 %). Les corrélations entre un SPT positif et le cycle menstruel ont été analysées. L’âge au moment des premières règles a un effet considérable sur le risque de SPT positif pour l’armoise (p<0,05). L' Odds ratio (OR) est de 0,638 et chaque année de retard des premières règles réduit le risque de 36,2 %. La longueur du cycle affecte considérablement le risque de SPT positif pour le Dermatophagoïdes farinae (p<0,05). L'OR est de 1,133 et chaque journée supplémentaire du cycle augmente le risque de 13,3 %.

Dans cette étude sur les femmes soignées pour infertilité, une relation statistiquement significative a été trouvée entre l’apparition précoce des règles et la sensibilisation à l’armoise. L’allergie aux allergènes aéroportés était fréquente dans le groupe des patientes soignées pour infertilité.