Prise en charge des urgences ophtalmologiques en premier et second recours hospitaliers : analyse du parcours de 1360 patients - 03/12/22
First- and second-line hospital management of ophthalmologic emergencies: Clinical pathway study of 1360 patients
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Le médecin généraliste pourrait apporter une bonne alternative pour la prise en charge de certaines urgences ophtalmologiques dans son cabinet, compte tenu de la demande croissante de soins en ophtalmologie et des difficultés d’accès aux ophtalmologistes. L’objectif principal de l’étude était de décrire les plaintes ophtalmologiques et leurs prises en charges aux urgences générales comparativement aux urgences ophtalmologiques afin d’évaluer les pathologies pouvant être traitées par le médecin généraliste. Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique au CHU de Reims, réalisée à partir des données de consultations des services d’urgences générales et ophtalmologiques de tous les patients majeurs consultant pour un problème ophtalmologique en septembre 2019 et septembre 2020. Étaient exclues les consultations où les patients étaient reconvoqués suite à une première consultation d’urgence, et les consultations pour un autre motif non ophtalmologique. Sur 1360 consultations recueillies, 16 % des patients avaient initialement consulté leur médecin généraliste. Les 4 diagnostics retenus les plus fréquents étaient : « traumatismes oculaires », « conjonctivites », « douleurs oculaires » et « trouble de la vision ». Une prescription médicamenteuse a été délivrée dans 77 % des cas, dont 37 % d’antibiotiques. Seulement 29 % des consultations menées aux urgences générales ont conduit à une demande d’avis complémentaire spécialisé ophtalmologique. Le médecin généraliste pourrait donc prendre en charge dans son cabinet de ville en première ligne et orienter certaines urgences ophtalmologiques. Toutefois la formation des médecins généralistes dans cette spécialité doit être renforcée en collaboration avec les ophtalmologistes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The general practitioner (GP) might offer a good alternative for the management of certain ophthalmologic emergencies in his or her practice, given the increasing demand for ophthalmological care and difficulties with access to ophthalmologists. The main objective of the study was to describe ophthalmological complaints and their management in general emergency departments compared to ophthalmological emergency departments in order to assess which pathologies can be treated by the GP. This was a single-center retrospective study at the University Hospital of Reims, based on consultation data from the general and ophthalmological emergency departments for all adult patients presenting for an ophthalmological problem in September 2019 and September 2020. Consultations where patients were brought back following a first emergency consultation and consultations for another non-ophthalmological reason were excluded. Out of 1360 consultations recorded, 16% of patients had initially consulted their GP. The 4 most frequent diagnoses were: “ocular trauma,” “conjunctivitis,” “eye pain” and “visual impairment.” A prescription for medication was issued in 77% of cases, 37% of which were for antibiotics. Only 29% of consultations carried out in general emergency departments led to a request for a complementary ophthalmology consultation. The GP might therefore be able to manage certain ophthalmological emergencies in his or her practice as a first line and refer certain ophthalmologic emergencies. However, the training of GPs in this specialty must be reinforced in collaboration with ophthalmologists.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ophtalmologie, Urgences, Soins primaires, Médecine générale
Keywords : Ophthalmology, Emergencies, Primary care, General medicine
Plan
☆ | Ce manuscrit n’a pas fait l’objet d’une présentation à un congrès et n’est pas en cours de soumission dans une autre revue scientifique. Il a fait l’objet d’une thèse d’exercice du Dr Dos Santos. |
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