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Détresses respiratoires du nouveau-né (à l'exclusion de la pathologie ORL et cardiaque) - 01/01/96

[4-002-R-10]
Catherine Clamadieu : Chef de clinique-assistant des hôpitaux de Paris
Pierre-Henri Jarreau : Chef de clinique-assistant des hôpitaux de Paris
Guy Moriette : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service de médecine néonatale, centre hospitalier universitaire Cochin-Port-Royal, 123, boulevard de Port-Royal, 75679  Paris cedex 14 France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Pédiatrie - Maladies infectieuses et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

Dans la littérature médicale de langue française, le terme « détresse respiratoire » désigne l'ensemble des signes cliniques observés chez un nouveau-né dont les échanges gazeux sont perturbés. Le plus souvent, l'origine en est une pathologie pulmonaire, dont les causes sont variées. Dans la littérature de langue anglaise, le terme « respiratory distress » n'a pas le même sens qu'en français. Associé à « syndrome » dans « respiratory distress syndrome » (syndrome de détresse respiratoire), ce terme est synonyme de maladie des membranes hyalines. Ces terminologies différentes peuvent être source de confusion.

Il n'est pas possible de traiter des « détresses respiratoires néonatales » comme si leur histoire clinique débutait inopinément à la naissance. L'histoire maternelle est étroitement liée à celle du nouveau-né en détresse respiratoire, non seulement parce que la survenue de nombre de ces détresses est facilement expliquée par les antécédents obstétricaux et les conditions de la naissance, mais encore parce qu'il est possible de prévenir certaines pathologies néonatales par une bonne prise en charge avant la naissance. Citons comme exemples : le transfert des mères le plus tôt possible, et au plus tard au moment de la menace d'accouchement très prématuré, vers des structures obstétricopédiatriques (dites de niveau 3) comportant une unité de soins intensifs pour nouveau-nés ; la diminution du risque de survenue d'une maladie des membranes hyalines chez le nouveau-né prématuré par un traitement de la mère par corticoïdes avant la naissance. Actuellement, ce type de prise en charge prénatale reste insuffisamment réalisé en France.

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