Menace d'accouchement prématuré : prise en charge - 07/12/22
Résumé |
La menace d'accouchement prématuré, définie par des contractions utérines associées à des modifications cervicales entre 22 et 37 semaines d'aménorrhée (SA), est la principale cause de morbi-mortalité périnatale. Son diagnostic et sa prise en charge posent surtout deux types de difficultés : l'identification des patientes les plus à risque d'accouchement prématuré, pour limiter les hospitalisations et traitements inutiles, et le choix d'un traitement adapté en fonction du niveau de risque et de l'étiologie supposée de la menace d'accouchement prématuré. La mesure de la longueur cervicale par échographie par voie endovaginale est l'examen de choix pour dépister les patientes les plus à risque d'accouchement prématuré grâce à son excellente valeur prédictive négative. La prise en charge est désormais bien codifiée et la littérature médicale permet aujourd'hui d'avoir des attitudes consensuelles au sein des maternités. L'hospitalisation est de courte durée et le repos strict au lit n'est pas recommandé. La corticothérapie a montré un bénéfice pour réduire la mortalité et la morbidité périnatale en cas d'accouchement prématuré avant 34 SA, la tocolyse est mise en place le temps de réaliser la corticothérapie. En cas d'accouchement imminent avant 32 ou 33 SA, la perfusion de sulfate de magnésium diminue le risque de paralysie cérébrale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Menace d'accouchement prématuré, Échographie du col, Corticothérapie, Sulfate de magnésium
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