This systematic review and meta-analysis investigated the effects of exercise-induced muscle damage (EIMD) on sub-maximal and maximal effort running performance.

Physiological responses during sub-maximal running across two exercise stages (low intensity<75%   and high intensity>75%  ) were meta-analytically examined 24- and 48-hours after EIMD. Delayed onset muscle soreness (DOMS), intramuscular enzymes (creatine kinase [CK] and myoglobin [Mb]) and muscle function at the same time points were examined to confirm EIMD. Alterations to maximal-effort running performance 24- and 48-hours after EIMD were qualitatively analysed.

Significant increases in DOMS, intramuscular enzymes, and decreases in muscle function were found 24 and 48h after EIMD (P<0.05). During low intensity running (< 75%  ), running economy (RE) and ventilation ( ) were unchanged 24h after EIMD (P>0.05), however, were significantly increased at 48h (P<0.05). Physiological responses during high intensity running (> 75%  ) were all significantly increased 24 and 48h after EIMD (P<0.05). There was insufficient number of studies for maximal-effort running performance (time-to-exhaustion and time-trial performance) to be meta-analysed, however, 3 studies reported that outcome measures were impaired for up to 48h post-EIMD.

Endurance runners contemplating eccentric exercise to improve performance should consider the effects that EIMD has on running performance and periodise training accordingly.

Cette revue systématique et cette méta-analyse ont étudié les effets des lésions musculaires induites par l’exercice (LMIE) sur les performances de course à l’effort maximal et sous-maximal.

Les réponses physiologiques lors de la course sous-maximale à travers deux étapes d’exercice (faible intensité<75 %   et haute intensité>75 %  ) ont été examinées méta-analytiquement 24 et 48heures après des LMIE. Les douleurs musculaires à apparition retardée (DMR), les enzymes intramusculaires (créatine kinase [CK] et myoglobine [Mb]) et la fonction musculaire ont été examinées aux mêmes moments pour confirmer les LMIE. Les modifications de la performance de course à effort maximal 24 et 48heures après les LMIE ont été analysées qualitativement.

Des augmentations significatives des DMR, des enzymes intramusculaires et des diminutions de la fonction musculaire ont été trouvées 24 et 48h après les LMIE (p<0,05). Pendant la course à faible intensité (< 75 %  ), l’économie de course (RE) et la ventilation ( ) étaient inchangées 24 h après les LMIE (p>0,05), mais elles étaient significativement augmentées à 48 h (p < 0,05). Les réponses physiologiques pendant la course à haute intensité (> 75 %  ) étaient toutes significativement augmentées 24 et 48h après les LMIE (p<0,05). Il n’y avait pas suffisamment d’études sur la performance de course à effort maximal (délai jusqu’à l’épuisement et performance contre la montre) pour être méta-analysées ; cependant, 3 études ont rapporté que les mesures des résultats étaient altérées jusqu’à 48h après les LMIE.

Les coureurs d’endurance qui envisagent des exercices excentriques pour améliorer leurs performances doivent tenir compte des effets des LMIE sur les performances de course et périodiser l’entraînement en conséquence.