Quel traitement pour les pseudarthroses de la diaphyse humérale? Évaluation d’une stratégie thérapeutique à partir d’une série de cas - 08/01/23
What treatment for humeral shaft non-union? Case-series assessment of a strategy
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Introduction |
Les pseudarthroses de la diaphyse de l’humérus sont fréquentes et ont un retentissement clinique important. Pourtant leur prise en charge est mal codifiée dans la littérature et il n’existe pas de processus de décision clair.
Hypothèse |
L’analyse de notre prise en charge au cours des 15 dernières années pourrait permettre d’établir une stratégie reproductible, en établissant un algorithme de prise en charge basé sur les 2 causes principales de pseudarthroses que sont la faillite de l’ostéosynthèse et l’infection.
Matériel & méthode |
Soixante-et-un patients ont été inclus dans cette cohorte rétrospective, avec un recul moyen de 94 mois. La stratégie thérapeutique était basée sur la recherche d’une origine infectieuse, puis d’un défaut de stabilité mécanique en cas d’ostéosynthèse préalable. Une révision de l’ostéosynthèse était alors associée à une autogreffe spongieuse. En cas d’origine septique suspectée ou avérée, un traitement en 2 temps était proposé. En cas de traitement initial orthopédique, la stratégie était basée sur le risque de pseudarthrose évalué par le Non-Union Scoring System (NUSS), et le traitement consistait en une ostéosynthèse éventuellement associée à une greffe.
Résultats |
Au total on retrouve 6 échecs sur la série, soit un taux de consolidation global de 90 %. En excluant les patients qui n’ont pas été traités selon le protocole proposé, le taux de consolidation est de 95 %. Il y a eu un cas de paralysie radiale post-opératoire résolutive, et 3 patients ont nécessité une reprise chirurgicale.
Discussion |
La stratégie que nous proposons permet donc d’aboutir à une consolidation dans une majorité des cas, tout en offrant une aide à la décision pour le chirurgien amené à prendre en charge ce type de patient. L’origine infectieuse est souvent occulte et doit être particulièrement traquée.
Niveau de preuve |
IV ; rétrospectif ou série historique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Humérus, Pseudarthrose, Fracture, Diaphyse de l’humérus, Greffe
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology : Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
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