Consultation d'oncogénétique en pathologie digestive et stratégie de surveillance - 09/01/23
Résumé |
Les études épidémiologiques s'accordent pour dire que 7 à 15 % des cancers digestifs sont la conséquence d'une prédisposition héréditaire. Plusieurs entités cliniques ont été individualisées, ainsi que les gènes dont la mutation constitutionnelle est responsable : les polyposes adénomateuses, le syndrome de Lynch, les polyposes hamartomateuses, le cancer héréditaire diffus de l'estomac, les cancers familiaux du pancréas. Les syndromes inflammatoires digestifs constituent également une prédisposition majeure au cancer, ainsi que l'hémochromatose. L'identification clinique est parfois difficile et l'analyse génétique peut permettre de poser un diagnostic, et donc d'évaluer les risques tumoraux individuels et familiaux. Dans les syndromes fréquents, des recommandations de prise en charge spécifique ont pu être proposées et validées, ce qui permet aujourd'hui de ramener à zéro le risque de décès par cancer colorectal chez les personnes porteuses d'une mutation et suivies selon ces recommandations. Dans les autres situations, moins fréquentes, il n'est pas possible d'adapter les stratégies de dépistage sur l'existence d'une mutation délétère, dont les conséquences phénotypiques sont encore très partiellement connues.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cancer digestif, Prédisposition génétique, Risque majeur, Dépistage, Oncogénétique, Mutation constitutionnelle
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