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Quel est le niveau de connaissances des français sur l’autoconservation des gamètes hors raison médicale ? Résultats de l’enquête preserve - 11/01/23

Doi : 10.1016/j.gofs.2022.11.145 
B. Courbiere 1, A. Guivarch 2, A. Benoit 3, P. Jaeger 4, V. Rio 5, N. Rousset 6, , C. Solignac 7
1 AP–HM, Marseille, France 
2 La Sagesse, Rennes, France 
3 Hôpital Antoine Béclère, Clamart, France 
4 Hôpital Femme Mère Enfant, Lyon, France 
5 Association Collectif BAMP, Paris, France 
6 Gedeon Richter, Paris, France 
7 Département Médical, Gedeon Richter France, Paris, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectifs de l’étude

L’objectif de l’enquête était de dresser un état des lieux du niveau de connaissance, de la perception et des attentes des Français concernant la fertilité et la possibilité d’autoconservation de gamètes hors raison médicale.

Méthodologie

Une enquête en ligne auprès du grand public a été réalisée du 11 au 31 mars 2022 incluant 2 000 répondants (échantillon représentatif de la population française par la méthode des quotas). Les résultats sont présentés en pourcentage.

Résultats

Parmi les 2 000 répondants, 52 % étaient des femmes et 48 % des hommes, et l’âge moyenne était de 48±16,7 ans. Pour plus de 50 % des répondants, il est essentiel de communiquer sur les solutions existantes pour faire face à l’infertilité, ainsi que sur les facteurs qui risquent de diminuer la fertilité et les interlocuteurs auprès desquels trouver des réponses.

Seulement 7 % des répondants avaient entendu parler de la nouvelle loi de bioéthique alors que 53 % n’en avaient jamais entendu parler. Concernant l’autoconservation des gamètes hors raisons médicales, seulement 10 % des répondants en avaient entendu parler et savaient de quoi il s’agit. Pour 83 % des répondants, il s’agit d’une forme de maternité programmée, pour 75 % d’une avancée sociale majeure et une chance de pouvoir choisir le moment où l’on veut être parent. 38 % des répondants ne savaient pas que l’autoconservation était autorisée en France, et 56 % ne savaient pas que cette technique était prise en charge par l’Assurance Maladie.

Les 3 éléments qui questionnaient le plus les Français en matière d’autoconservation des gamètes étaient l’incertitude par rapport au taux de succès (43 %), la peur des effets indésirables liés aux traitements hormonaux (41 %) et le coût financier (38 %), notamment chez les femmes.

Les 3 principaux intérêts de conserver ses gamètes étaient : avoir le choix du moment où l’on veut être parent (41 %), avoir une situation professionnelle stable (38 %), et si l’on est en couple avec une femme (38 %). Les femmes étaient plus sensibles à leur horloge biologique (41 %), au fait de trouver la bonne personne (40 %) ou pour ne pas subir de pression sociale (21 %) par rapport aux hommes.

Conclusion

L’enquête PRESERVE a observé une méconnaissance sur la thématique de la fertilité et une minorité était au courant des changements apportés par la nouvelle Loi de Bioéthique. Pour plus de 50 % de la population française, il est essentiel d’avoir une meilleure communication sur le sujet. Concernant la nouvelle loi de bioéthique et les conditions d’autoconservation des gamètes, les Français sont globalement peu informés à la fois sur l’âge limite et les conditions d’éligibilité pour autoconserver.

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Vol 51 - N° 1

P. 107 - janvier 2023 Retour au numéro
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  • Étude de l’impact de l’endométriose modérée à sévère sur les chances de naissance vivante en fécondation in vitro
  • A. Zimmermann, C. Faust, L. Miquel, J. Berbis, J. Perrin, B. Courbiere
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  • La durée de la stimulation chez les femmes présentant des critères précoces de déclenchement n’impacte pas les issus de FIV
  • S. Stout, K. Kolanska, Y. Dabi, C. Dupont, L. Selleret, L. Bardet, C. Touboul, E. Darai, N. Chabbert-Buffet, E. Mathieu d’argent

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