Identification des facteurs influençant le choix du pessaire pour les femmes ayant un prolapsus génital : une étude exploratoire utilisant un entretien semi-directif - 11/01/23
Résumé |
Introduction |
La Haute Autorité de santé recommande l’utilisation d’un pessaire en première intention pour tous les prolapsus pelviens symptomatiques. Toutefois, aucune recommandation concernant le type de pessaire à utiliser en fonction des caractéristiques des patientes n’existe à ce jour, ceci conduisant souvent à une mauvaise prescription et donc à un échec. L’objectif principal de notre étude était d’identifier les facteurs influençant le choix du type de pessaire chez des professionnels « experts » et tenter d’établir une stratégie consensuelle du choix d’un type de pessaire lors d’une consultation pour prolapsus génital.
Matériels et méthodes |
Il s’agissait d’une étude exploratoire qualitative réalisée en France entre novembre 2021 et janvier 2022. Nous avons réalisé des entretiens semi-directifs auprès de professionnels (médecins, kinésithérapeutes, sage-femmes) utilisant de façon courante dans leur pratique des pessaires. Les entretiens ont été réalisés jusqu’à saturation de l’information. Des algorithmes de choix ont ensuite été créés et évalués par une méthode DELPHI.
Résultats |
Vingt et un professionnels ont été interrogés. Quatre ont été exclus du fait d’une prescription insuffisante de pessaire. Parmi les dix-huit professionnels restants, nous avions neuf gynécologues obstétriciens, quatre kinésithérapeutes, deux urologues, un gynécologue médical et une sage femme. Le nombre moyen de premiers pessaires prescrits étaient en moyenne de 5 par semaine pour ces professionnels « experts » interrogés. Tous les professionnels s’accordaient à dire que le premier paramètre à choisir lors de la pose est le modèle et non la taille. Les paramètres permettant le choix d’un modèle étaient variables d’un professionnel à l’autre. Parmi les plus cités, on observait ; l’autonomie de la patiente (65 %), la présence ou non d’une incontinence urinaire d’effort associée (47 %), le type (29 %) et le grade du prolapsus (29 %). Ces caractéristiques nous ont permis d’élaborer deux algorithmes pour aider les « novices » dans le choix du modèle de pessaire. Après évaluation, l’algorithme 1 semblait plus conforme aux pratiques des « experts » et plus utile pour des professionnels « novices ».
Conclusion |
Ces entretiens semi-directifs nous ont permis d’établir un algorithme de choix du modèle de pessaire.
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Vol 51 - N° 1
P. 91 - janvier 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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