Ré-utilisation de lames d’immunohistochimie pour la réalisation de FISH : une solution pertinente d’épargne tissulaire - 21/01/23
The use of immunohistochemical slides for performing FISH as a useful method of conserving tissue samples
Résumé |
La réactualisation des diagnostics, le démembrement croissant des types tumoraux et le développement permanent de nouveaux biomarqueurs diagnostiques (immunohistochimie – IHC-, FISH – Fluorescence in situ hybridization- et autres techniques de pathologie moléculaire) impactent fortement la gestion du matériel tissulaire par les pathologistes. L’objectif de ce travail était de tester et valider la technique de FISH sur lames d’IHC décollées. Après décollement de la lamelle, une technique de FISH (avec une sonde centromérique) a été tout d’abord effectuée à partir de 30 prélèvements sur lesquels une technique d’IHC avait été réalisée au préalable. Une cohorte de test (n=10), testant en duplicat une technique de FISH de façon classique et sur lame d’IHC décollée, a ensuite été réalisée. Enfin, une cohorte de 20 cas « anciens » (IHC réalisées depuis au moins 2ans) a également été testée. Différents types de sondes (locus spécifique, break apart) ont été utilisés. L’ensemble des lames a été interprété par une technicienne et un pathologiste. Les critères d’évaluation étaient : l’interprétabilité générale de la lame ; le pourcentage de noyaux marqués ; l’intensité du signal et la présence ou non d’une autofluorescence. La FISH était interprétable dans 100 % des cas récemment techniqués et 90 % des cas « anciens » avec une intensité satisfaisante et un pourcentage de noyaux marqués élevé, sans autofluorescence. Les résultats de notre étude montrent que la ré-utilisation des lames d’IHC pour réalisation d’une FISH constitue un moyen performant d’épargne tissulaire, notamment pour les prélèvements de petite taille et en cas d’absence de matériel représentatif archivé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Diagnostic updates, an increased precision of tumor sub-type classification and the development of new diagnostic biomarkers (immunohistochemistry (IHC), Fluorescence in situ hybridization (FISH) and other molecular pathology techniques), have a significant impact on pathologists’ management of tissue samples. The objective of this work was to test and validate the FISH technique on detached IHC slides. An IHC technique was first performed on 30 tissue samples. After detachment of the lamella, a FISH technique was then performed according to the usual protocol with a centromeric probe. A validation cohort (n=10) with duplicate testing using a traditional FISH technique and an IHC slide with a detached lamella was then carried out. Finally, a cohort of 20 “old” cases (IHC carried out over 2years ago) was also tested. Different types of probes (specific locus, break apart) have been used. All the slides were interpreted by a technician and a pathologist. Evaluation criteria were: the general interpretability of the slide ; the percentage of labeled nuclei; intensity of the signal and the presence or absence of autofluorescence. FISH was interpretable in 100% of recently treated cases and 90% of “old” cases with a satisfactory intensity and a high percentage of labeled nuclei, without autofluorescence. The results of our study show that the reuse of IHC slides for performing FISH is a powerful means of economizing tissue samples, especially for small samples and in the absence of archived representative material.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Immunohistochimie, FISH, Épargne tissulaire
Keywords : Immunohistochemistry, FISH, Conserving tissue samples
Plan
Vol 43 - N° 1
P. 7-12 - janvier 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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