The purpose of this study was to investigate the individual and social characteristics associated with predictors of running performance in different distances, from 5-km to the marathon, in both sexes.

The sample comprised 1091 road runners of both sexes, who answered an online questionnaire, and provided information regarding the individual (sex, age, body height, and body weight), training (running pace, preference distance, race event participation, volume and frequency of training) and social variables (influence to running and the existence of runners in family). Regression robust analysis was performed and individual, anthropometric, training, and social characteristics were used as predictors.

For female athletes, body mass index was associated with performance in all the distances. In 5-km to half-marathon, volume/week was positively associated with running pace. A significant role of the social variables was observed in the performance of 10-km; runners who indicated to be influenced to start running showed worse performance (β=16.81; 95%CI=2.50–31.11). For half-marathoners, age and had taken part in race events in last 12 months were related to the performance (β=-87.71; 95%CI=-148.51 – -26.91). For male athletes, running performance was related to BMI and volume/week, in all distances. Among 5-km and 10-km runners, increasing training frequency reduced the running pace. Age was negatively associated to performance in half-marathoners and marathoners.

Individual and training variables were associated with performance in running in different distances, from 5-km to marathon, while social characteristics showed to be significantly associated with running performance in 10-km among women.

Le but de cette étude était d’étudier les caractéristiques individuelles et sociales associées aux prédicteurs de la performance en course à pied sur différentes distances, du 5km au marathon, chez les deux sexes.

L’échantillon était composé de 1097 coureurs sur route des deux sexes, qui ont répondu à un questionnaire en ligne, et fourni des informations concernant les variables individuelles (sexe, âge, taille et poids corporel), l’entraînement (rythme de course, distance de préférence, participation aux courses, volume et fréquence d’entraînement) et les variables sociales (influence sur la course et l’existence de coureurs dans la famille). Une analyse de régression robuste a été effectuée et les caractéristiques individuelles, anthropométriques, de formation et sociales ont été utilisées comme prédicteurs.

Pour les athlètes féminines, l’indice de masse corporelle était associé à la performance sur toutes les distances. Du 5km au semi-marathon, le volume/semaine était positivement associé au rythme de course. Un rôle significatif des variables sociales a été observé dans la performance du 10km ; les coureurs qui ont indiqué être influencés pour commencer à courir ont montré de moins bonnes performances (β = 16,81; 95 % IC=2,50–31,11). Pour les semi-marathoniens, l’âge et la participation à des courses au cours des 12 derniers mois étaient liés à la performance (β = –87,71; 95 % IC=–148,51 – –26,91). Pour les athlètes masculins, la performance de course était liée à l’IMC et au volume/semaine, sur toutes les distances. Entre 5km et 10km, une fréquence d’entraînement plus élevée a réduit le rythme de course. L’âge était négativement lié à la performance au semi-marathon et au marathon.

Les variables individuelles et d’entraînement étaient associées à la performance en course à pied sur différentes distances, du 5km au marathon, tandis que les caractéristiques sociales se sont révélées significativement associées à la performance en course à pied sur 10km chez les femmes.