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Hypnose et médecine vasculaire - 21/02/23

Doi : 10.1016/j.jdmv.2022.12.137 
Catherine Doussot
 CHU Dijon, Dijon, France 

Résumé

Vaste sujet que celui de l’hypnose !

Ce n’est que depuis le développement des techniques d’imageries médicales et les études des équipes de Rainville au Canada et Faymonville en Belgique à la fin du vingtième siècle que l’impact de l’hypnose sur le fonctionnement cérébral a pu être mis en évidence.

Il n’existe pas de définition unique de l’hypnose. D’après D. Michaux, docteur en psychologie, l’état hypnotique peut se définir comme un fonctionnement cérébral particulier caractérisé par l’apparition de manifestations le différenciant d’un état de veille habituel. Durant l’hypnose s’associent des modifications de la perception du temps, des bruits, des sensations corporelles, une augmentation de la concentration et une réorganisation de l’attention. Il n’est pas semblable à l’état de sommeil ni même réductible à la simple évocation d’un souvenir.

Cette technique maintenant enseignée dans les structures de soins place le patient au centre du processus thérapeutique, acteur de sa prise en charge par la mobilisation de ses propres ressources. Bien que possédant les mêmes bases, l’hypnose médicale diffère de l’hypnose de spectacle par le cadre éthique et bienveillant dans lequel celle-ci se déroule.

Les domaines de son application se déclinent tant dans les disciplines psychologiques que médicales. Parmi celles-ci, elle s’intègre à différents soins. Nous pouvons citer, et les propositions ne sont pas exhaustives, la prise en charge avec l’hypnose lors la réfection de pansements, lors des gestes iatrogènes (ponction veineuse, ponction lombaire, pose et retrait de drain), ainsi que dans certains actes de chirurgie (endoscopie). Elle peut aussi être associée à la réalisation d’examens d’imagerie (IRM, scanner).

Par le fait de la transe induite et les suggestions émises, la pratique de l’hypnose permet une réduction de la douleur, une anxiolyse, ainsi qu’une meilleure réhabilitation.

Simples à mettre en place, efficaces et rapides, les techniques hypnotiques peuvent donc avoir leur place dans la gestion des patients en médecine vasculaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Hypnose, Vasculaire


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