Diagnostic de récidive d’embolie pulmonaire - 21/02/23
Résumé |
Malgré un traitement anticoagulant efficace, une récidive d’embolie pulmonaire (EP) peut survenir chez 1 à 2 % des patients sans cancer et jusqu’à 7 à 8 % en cas de cancer actif dans les 3 à 6 mois après l’initiation du traitement. Une fois le traitement anticoagulant arrêté, le risque de récidive d’EP est nettement supérieur et dépend principalement du caractère provoqué ou non par un facteur de risque majeur. La survenue d’une récidive a des conséquences thérapeutiques majeures pour le patient et nécessite donc toujours une confirmation objective par imagerie thoracique dédiée.
Dans les essais thérapeutiques évaluant les anticoagulants, le diagnostic de récidive d’EP est confirmé en cas d’apparition d’un nouveau thrombus dans un territoire vasculaire pulmonaire précédemment indemne de thrombose. Il nécessite donc de disposer idéalement de la même modalité (angioscanner ou scintigraphie pulmonaire) d’imagerie initiale et de la comparer à l’imagerie réalisée lors de la suspicion de récidive. Une relecture par un radiologue thoracique expert est parfois nécessaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Embolie pulmonaire, Récidive
Plan
Vol 48 - N° S
P. S21 - mars 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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