La médecine vasculaire assure la prise en charge des pathologies artérielles, veineuses et lymphatiques. Dans ce cadre elle se doit d’assurer la prise en charge des pathologies veineuses pelviennes par son diagnostic et son orientation thérapeutique. De longue date des médecins vasculaires assurent le traitement des points de fuites veineux pelviens.

La mise en place des techniques de traitements endovasculaires et leur efficacité thérapeutique à l’étage pelvien a modifié l’arbre décisionnel en offrant une solution thérapeutique peu agressive en amont de l’étage périnéal en cas de signe de congestion pelvienne. Cette prise en charge requiert également une imagerie radiologique afin d’éliminer les diagnostics différentiels. Le médecin vasculaire sera amené parfois à reprendre les soins au niveau périnéal après le traitement endovasculaire.

Le développement de toutes ces techniques nécessite une expertise que les radiologues interventionnels ont développé. Cette évolution permet à la médecine vasculaire d’avoir une offre de soin à proposer plus large vis-à-vis des médecins traitants et des gynécologues, plus efficace pour les patientes et avec une interdisciplinarité nouvelle et enrichissante. Cela nécessite des médecins vasculaires une bonne connaissance de la congestion pelvienne, de l’arbre décisionnel thérapeutique et qu’ils aient accès à des équipes motivées par la prise en charge endovasculaire de ces patientes.