Un avenir pour les très petites doses d’AOD - 21/02/23
Résumé |
Les études COMPASS et VOYAGER ont permis de démontrer le bénéfice de l’ajout de doses de rivaroxaban (2,5mg×2) inférieures à celles utilisées en prévention de la maladie thromboembolique veineuse (10mg/J), en association à l’aspirine, en prévention des événements cardiovasculaires (MACE) chez le patient athéro-thrombotique stable, mais aussi en prévention des événements thrombotiques au niveau des membres inférieurs (MALE) chez l’artéritique revascularisé. Ces résultats sont obtenus au prix d’un surrisque hémorragique qui reste acceptable et qui permet d’indiquer ce traitement chez les sujets à haut risque de complications thrombotiques et ayant un faible risque hémorragique.
L’étude en cours RENOVE (NCT03285438) a pour but de démontrer la non-infériorité en efficacité et la supériorité en sécurité de doses préventives ou curatives d’anticoagulants oraux directs (rivaroxaban ou apixaban) chez des patients devant bénéficier d’un traitement de prévention secondaire de la maladie thromboembolique veineuse.
La consultation de la base des essais cliniques (ClinicalTrials.gov) a permis de recenser pour les anticoagulants oraux directs 284 essais répertoriés, mais nous n’avons pas identifié d’essais spécifiques avec de très petites doses, à l’instar du programme COMPASS. Cela est peut-être dû aux développements en cours des approches visant à inhiber le facteur XI qui portent l’espoir d’une efficacité anti-thrombotique forte associée à l’espérance d’un risque hémorragique inférieur à celui observé avec les anticoagulants développés jusqu’ici.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anticoagulants oraux directs, Maladie thromboembolique veineuse
Plan
Vol 48 - N° S
P. S41 - mars 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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