La prise en charge chirurgicale des plaies complexes du pied diabétique - 21/02/23
Résumé |
Les plaies du pied seront présentes chez 20 % des patients diabétiques. La prise en charge chirurgicale ne doit plus être l’amputation, ce qui est illogique lorsque l’on sait que 80 à 90 % sont liées à une neuropathie isolée ou associée à une artériopathie dans 1/3 des cas donc permettant d’obtenir une cicatrisation dans la majorité des cas. Les plaies complexes du pied diabétique regroupent plusieurs types de plaies dont la prise en charge est multiple et bien différente selon son origine ischémique et/ou neuropathique, son atteinte ou non des structures anatomiques profondes articulaires et osseuses mais également tendino-musculaires et son caractère infecté ou non. Si les plaies infectieuses graves type dermohypodermites nécrosantes et les fasciites nécrosantes doivent être reconnues et imposer un débridement en urgence, les autres plaies peuvent bénéficier d’un traitement chirurgical différé après analyse pluridisciplinaire permettant une prise en charge du terrain sur lequel elles sont apparues, une préparation optimale de la chirurgie et des suites (décharge, type de pansement et suivi podologique ultérieur). La présence d’une artériopathie doit être recherchée systématiquement et faire discuter son traitement avant ou rapidement après le geste chirurgical si on veut réaliser une chirurgie conservatrice de cette plaie. La chirurgie conservatrice doit viser à obtenir une reprise fonctionnelle la meilleure possible en diminuant le risque de récidive, cette dernière étant présente actuellement dans près de 30 % des cas à 1 an. À l’aide d’exemples, une conduite à tenir est proposée en fonction du type de plaie et de sa localisation en cherchant toujours à limiter l’amputation qui ne doit plus être aujourd’hui le traitement d’une plaie même complexe du pied diabétique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Plaie, Diabète
Plan
Vol 48 - N° S
P. S9-S10 - mars 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?