Pneumonies nosocomiales chez le patient non immunodéprimé - 21/02/23


Résumé |
Les étiologies des pneumonies nosocomiales sont majoritairement bactériennes, subdivisées en pneumonies acquises à l'hôpital (PAH) et en pneumonies acquises sous ventilation mécanique (PAVM). Leurs facteurs de risque sont principalement en rapport avec la gravité des pathologies aiguës, les micro-inhalations, et sont dominés, pour la PAVM, par la durée de ventilation mécanique. Les conséquences de ces pneumonies nosocomiales sont une morbidité accrue avec un allongement des durées d'hospitalisation globale et en soins critiques, et une mortalité attribuable évaluée à 20 % pour les PAH, mais à moins de 2 % pour les PAVM. Le traitement des pneumonies nosocomiales bactériennes repose d'abord sur un ensemble de mesures préventives. Les antibiotiques doivent être utilisés après une démarche diagnostique rigoureuse. Le choix d'une antibiothérapie probabiliste à large spectre représente le principal enjeu thérapeutique et repose sur une intrication complexe de nombreux facteurs (gravité respiratoire, facteurs de risque du patient, colonisation, écologie locale, antibiothérapies préalables...). Ces traitements doivent toujours être réévalués et adaptés aux prélèvements microbiologiques. Les pneumonies nosocomiales virales sont plus rares, dominées par l'étiologie grippale, et surviennent uniquement en contexte épidémique. Enfin, les pneumonies nosocomiales fongiques sont représentées par l'aspergillose pulmonaire ; l'amélioration des techniques diagnostiques a permis d'évaluer qu'elle compliquerait jusqu'à plus de 10 % des syndromes de détresse respiratoire aiguë, notamment d'étiologie virale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Pneumonie nosocomiale, PAVM, Antibiothérapie
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