Néoplasies intraépithéliales de la vulve - 05/06/23


Résumé |
Les néoplasies intraépithéliales de la vulve (VIN) sont des pathologies précancéreuses rares. La dernière classification de l'International Society for the Study of Vulvovaginal Disease date de 2015 et distingue maintenant les lésions indifférenciées d'origine virale (vulvar high-grade squamous intraepithelial lesion - vHSIL) des lésions différenciées (differentiated vulvar intraepithelial neoplasia - dVIN) développées sur une dermatose inflammatoire comme le lichen scléreux. L'aspect clinique des lésions est extrêmement variable. L'examen vulvaire devrait idéalement se faire avec un dermatoscope ou un colposcope ; seule la biopsie permet d'affirmer le diagnostic de lésion intraépithéliale et d'en déterminer l'origine. En cas de lésion d'origine virale, il faut systématiquement penser à explorer le col et le vagin sous colposcopie ainsi que l'anus. L'évolution des VIN vers un cancer de type carcinome épidermoïde est fréquente, plus en cas de dVIN qu'en cas de vHSIL. Ces lésions doivent donc impérativement être traitées. Le traitement des lésions virales repose sur trois principales options qui sont : la chirurgie, le laser, et l'imiquimod. Le vaccin anti-HPV (human papillomavirus) intervient dans la prévention primaire et est testé en prévention secondaire. Le traitement des dVIN est l'exérèse chirurgicale. Quelle que soit l'origine des lésions, les patientes doivent faire ensuite l'objet d'une surveillance à vie en raison du risque de récidive.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Néoplasie intraépithéliale, Vulve, VIN, Carcinome épidermoïde, Biopsie, Surveillance, Traitement
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